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The Velvet Underground › The Velvet Underground

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Aiwass      mercredi 13 juin 2007 - 00:48
Progmonster      jeudi 6 octobre 2005 - 09:37

cd • 10 titres

  • 1Candy says
  • 2What goes on
  • 3Some kinda love
  • 4Pale blue eyes
  • 5Jesus
  • 6Beginning to see the light
  • 7I'm set free
  • 8That's the story of my life
  • 9The murder mystery
  • 10After hours

informations

1968

line up

Sterling Morrison (guitare rythmique, voix), Lou Reed (guitares, voix), Maureen "Moe" Tucker (percussions, voix), Doug Yule (orgue, basse, voix)

chronique

Ca y est, John Cale est parti (viré par Lou Reed en fait), parti pour une carrière solo laissant quelques albums majeurs dans l'histoire du rock ("Paris 1919") mais surtout pour une carrière de productions et de collaborations des plus variées (Stooges, Nico, Brian Eno, Terry Riley...) Du coup, Lou Reed a les mains libres. Cet album est, plus que tout autre du Velvet, le sien. Laissant de côté la fureur avant-gardiste du mémorable opus précédent (ainsi, on serait tenté de penser que Cale en était le seul artisan, ce qui n'est pas tout à fait vrai, comme le montrera la suite de la carrière de Lou), ce disque (qui a dû surprendre les fans de la première heure) présente un rock folk apaisé sur lequel le poète américain chante son univers, ses déambulations dans les sous-sols new-yorkais, ses histoires tantôt malsaines tantôt pittoresques, faites de chutes et parfois de rédemptions, sa sociologie de la fange lumineuse de l'Amérique, cette fois sur des guitares au son clair. Accessoirement, et cela m'étonne moi-même, il s'agit peut-être de mon album préféré du Velvet. Lou Reed fait déjà preuve d'une rage autant que d'une douceur poignantes, d'une sensibilité à fleur de peau. Les compositions valent celles du plus fameux "Loaded" aussi bien que celles de "Transformer", "Berlin", "Coney Island Baby" ou "New-York", en fait... ce type n'a jamais failli. Elles valent peut-être même encore mieux ; difficile de décrire le charme qui opère dès l'écoute de "Candy says", ballade contant l'histoire d'un travelo, qui ouvre l'album. Ce charme ne retombera pas jusqu'à la dernière note de "After Hours", où Maureen Tucker prend le micro pour une délicieuse ritournelle folk qui conclut le disque en pied de nez, un peu à la manière d'un autre disque sorti en 1969, "Abbey Road" des Beatles et son "Her majesty" final. Entre les deux, c'est le blues rock parfait de "What goes on", les ballades rédemptrices et transcendantes que sont "Jesus", "Pale blue eyes". La colère, toujours rentrée, se mue en grâce dans des morceaux au titre évocateur, qui en disent tant sur l'état d'esprit de Lou Reed au moment où il a écrit ces chansons : "Beginning to see the light", "I'm set free"... Puis il y a les parties plus légères de "Some kinda love" et "That's the story of my life", et surtout le mémorable "The murder mystery" : sur des accords montants assénés à la guitare, quatre monologues sont dits simultanément par les membres du groupe, tantôt en en choeur tantôt de manière fuguée avec des mélodies croisées à l'orgue et à la guitare. Je ne peux pas mettre la note maximale car ce disque eut une influence moins déterminante que ses deux prédécesseurs sur la suite de l'Histoire... Mais c'est quand même un gros coup de coeur, un must. Facile, me direz-vous, de faire l'apologie de Lou Reed : il EST le rock.

note       Publiée le mercredi 5 octobre 2005

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Note moyenne        32 votes

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Pale blue eyes est vraiment imparable...

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Bis repetitas : ben ça dépend si t'aimes le Lou Reed/Velvet avec humour espièglement tordu et pas forcément toujours si finaud qu'on nous le serine (ici celle que tu cites, ou tout White Light/White Heat grosso modo), ou le Lou Reed à blagues différemment lourdingues (plus chères à produire et demandant un plus long temps d'accordage des instrus) versant "j'embauche le (futur) Alice Cooper Band mais pour faire une musique SÉRIEUSE, sans le sens du dérisoire qu'il y a dans la démesure qui sera toujours la marque dudit Vincent Furnier"... Dans les deux cas, faut reconnaître : c'est une manière de "fuck y'all" de toute façon bien "reedienne"... Mais voilà : perso je trouve bien plus fun cette histoire de Meurtre Mystérieux (Murder Mistery Tour ?) tout de guingois et proprement/salement saccagée que les versions hardrock de stade d'Heroin ou Sweet Jane sur Rock'n Roll Bichon Malté, ou les farçounettes-pilier-de-bar comme il en traîne sur The Bells par exemple. (Et c'est pas non-plus de ma part une sorte de fétichisme exclusif pour ses productions les plus cracra niveau son, hein, je précise, j'aime toujours énormément Transformer aussi, par exemple, et quand je suis d'humeur je peux très bien accrocher à Berlin avec/malgré son côté meringue-arsenic, même).

Message édité le 17-09-2021 à 10:40 par dioneo

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nicola Envoyez un message privé ànicola

The murder mystery est quand même bien chiante, chantée faux et bien prétentieuse.

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Lou Reed le détonateur, sans l'artificier Cale, laisse la place à Lou Reed le songwriter. En fait, il a toujours oscillé entre les deux et ceci est une sorte de coming-out. Il aime la mélodie. Et le bruit. Parfois, l'un sans l'autre. "Murder Mystery" est l'écho du précédent disque et, bien qu'excellent, il est un peu triste que celui-ci soit devenu le titre-phare de ce disque. Finalement, son influence sera aussi importante à mon avis. Si l'influence de "White Light....." s'entendra clairement sur la scène CBGB (qui a dit Suicide?), celui-ci pas moins (qui a dit Tom Verlaine?).

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nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

C'est tout calme, tout tranquille, je ne m'attendais pas à ça. Le départ de John Cale peut être.. En tout cas c'est bon, ça ressemble à ces wagons de groupes chiants sur lesquels la presse "rock indé" se tape des quiches depuis 25 ans.. Mais là c'est bien. Et "The Murder Mystery" me fait penser à la piste cachée sur le deuxième Placebo. RReste la question: Valentin Mix ou Closet Mix?

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