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The Velvet Underground › White Light/White Heat

  • 1968 • Verve V6-5046 • 1 LP 33 tours

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taliesin      jeudi 6 octobre 2005 - 08:23
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zugal21      jeudi 16 septembre 2021 - 17:14
EyeLovya      mardi 13 février 2018 - 17:21
Pacific231      jeudi 15 janvier 2015 - 23:03
Nicko      samedi 5 février 2022 - 15:48
E. Jumbo      dimanche 16 juin 2013 - 11:33

lp • 6 titres

  • 1White light/White heat
  • 2The gift
  • 3Lady Godiva's operation
  • 4Here she comes now
  • 5I heard her call my name
  • 6Sister Ray

informations

septembre 1967 au Mayfair Sound

line up

John Cale (alto électrique, piano, basse), Sterling Morrison (guitare rythmique, basse), Lou Reed (guitares, voix), Maureen "Moe" Tucker (percussions)

chronique

Un album ignoble, effroyable. Le son est tout aussi crade que sur le premier effort du Velvet, avec en plus des jams bruitistes beaucoup plus longues, des expérimentations faites à partir du mixage, un mélange de free-rock jusqu'au-boutiste et de pop mielleuse. Lou Reed laisse éclater ses talents de poète pour évoquer son univers merveilleux : drogues, trips cauchemardesques, chirurgie mutilatoire... A défaut de lumière, c'est vraiment du bruit blanc que l'on entend sur ce disque (guitares qui écorchent les oreilles, orgue qui rend fou, percussion bête et méchante, alto en grincement de porte, larsens, longs monologues en spoken words), pas en reste non plus de cette fureur primitive propre au rock, ce rock pas produit, sale, qui sent sous les bras, qui vous vomit sur la gueule. C'est tout ça le Velvet, et bien d'autres choses encore. Ce second album fut enregistré dans la foulée du premier. Nico a quitté le navire (on la comprend) et livrera bientôt quelques merveilleux albums en solo (enfin pas tout à fait puisque John Cale contribuera à leur réussite). Andy Warhol, le soi-disant producteur du disque à la banane (il n'était en fait que le metteur en scène du show), n'est plus crédité sur la pochette - le groupe ne veut plus passer pour sa chose. Alors oui, c'est du brut, c'est de l'extrême. Rien de pareil n'existait à l'époque. Pour sûr ce disque aura de l'influence, mais sur le punk plus que sur le progressif, ou en tout cas sur Fred Frith plus que sur Peter Gabriel. Bon sang, je viens de réécouter les 17 minutes de "Sister Ray" : insupportables ! Ha, et que dire de "The gift", tournante rock bruitiste et névrotique sur l'enceinte de gauche, soliloque de Lou sur celle de droite : en réglant la balance de votre chaîne, vous pouvez choisir d'entendre l'un sans l'autre, ou faire vous-mêmes le mix qui vous convient. "White light/White heat" est un rock stonien qui finit par partir en sucette. "Lady Godiva's operation" elle aussi va en se dégradant, physiquement, au souffle des instruments qui se perd, aux corps sonores qui s'écroulent... Après la parenthèse "Here she comes now" vient la furie rock 'n' roll métallique de "I heard her call my name". Et le pire, c'est que les compositions sont toujours aussi bonnes... Puis c'est le long, lancinant, douloureux "Sister Ray" et ses 17 minutes d'agonie musicale. Un album ignoble, effroyable.

note       Publiée le mercredi 5 octobre 2005

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  • Milo

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Vilain Barbu Envoyez un message privé àVilain Barbu

Je suis un peu déçu...

Je m'attendais à la fois à mieux, et à pire.

Mieux dans le sens plus expérimental, pire dans le sens plus inécoutable.

Sur la première face, la raison pour laquelle c'est difficile à écouter pour moi, c'est parce que je m'emmerde sec

Par contre, Sister Ray, c'est dla bombe donc 4 boules rien que pour ça

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Bah... On a tous nos raisons plus ou moins de-bonne-foi d'aimer et de détester Loulou, de rire avec lui ou de lui. Perso, c'est plutôt Rock'n Roll Animal et son ambiance Concentre Harley DeLuxe '74 que je capte pas - enfin, qui me broute toujours au bout d'un demi-morceau, quoi. Du bon cirque, hein, je dis pas - mais le cirque presque toujours ça me pompe donc bon... Alors que voilà : perso Sister Ray ou I Heard Her Call My Name bah ça m'y jette tout de suite chaque fois. Space Mountain sans ceinture. Et sans l'Espace. Avec la conscience que la cabine fait 1 mètre cube et quart, qu'elle est en fer non-traité et que les bosses de la carlingue ont quelque chose de pas foncièrement rassérénant. Bon, finalement oui, c'est peut-être une sorte de cirque aussi... Mais version Burroughs/Harry Crews, alors, dans un air trop délétère pour que les chromes ne se voient pas tout de suite rongés.

Message édité le 17-09-2021 à 09:37 par dioneo

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nicola Envoyez un message privé ànicola

Je ne connais pas celui-là, à part le premier morceau (qui est sur Rock n roll animal).

zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Sister Ray me casse les couilles à mort .

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nowyouknow Envoyez un message privé ànowyouknow

En physique oui. Tu peux amortir en revendant le live avec la paire de fesse et les quine tapes, t'en auras plus besoin... Je comprends pas pourquoi on s'est tapé tous ces lives en qualité bootleg alors qu'ils avaient ça dans cette qualité depuis des années. Ils ont du trouver une nouvelle source c'est pas possible autrement (edit : oui c'est exactement ça). Y'a bien un souffle audible quand on pousse le son mais ça n'a vraiment rien à voir.

Note donnée au disque :