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Jethro Tull › This was

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Ramon      dimanche 17 novembre 2013 - 12:02
aur      mercredi 5 octobre 2005 - 11:38
Progmonster      mardi 4 octobre 2005 - 17:28
gregdu62      lundi 28 septembre 2020 - 12:42
kaplan      dimanche 6 janvier 2013 - 15:10
torquemada      mardi 3 octobre 2006 - 13:05
sergent_BUCK      mardi 14 mars 2006 - 13:16
sog      dimanche 9 octobre 2005 - 19:48
taliesin      jeudi 6 octobre 2005 - 08:43
Dieu      mercredi 5 octobre 2005 - 20:23

10 titres - 38:22 min

  • 1/ My Sunday Feeling (3:43)
  • 2/ Some Day The Sun Won't Shine for You (2:49)
  • 3/ Beggar's Farm (4:19)
  • 4/ Move On Alone (1:58)
  • 5/ Serenade to a Cuckoo (6:07)
  • 6/ Dharma for One (4:15)
  • 7/ It's Breaking Me Up (5:04)
  • 8/ Cat's Squirrel (5:42)
  • 9/ A Song for Jeffrey (3:22)
  • 10/ Round (1:03)

informations

Sound Techniques Studio, Chelsea, Londres, Angleterre, 13 juin-23 août 1968

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. Cette édition comprend trois titres bonus : "One for John Gee" (2:05), "Love Story" (3:06) et "Christmas Song" (3:06) portant la durée de l'album à 46:39

line up

Ian Anderson (flûte, harmonica, piano, chant), Mick Abrahams (guitare, chant), Clive Bunker (batterie), Glenn Cornick (basse)

chronique

  • hard rock

Le blues. Tout part du blues. Fleetwood Mac, Cream, Graham Bond Organization, Aynsley Dunbar Retaliation... Les groupes issus du british boom sont légions. Et Jethro Tull est une de ces innombrables excroissances. Ce qui dérange - car ils dérangent les amateurs de blues blanc pur et dur - c'est l'utilisation in extenso de cette flûte qui n'a en vérité rien à foutre là. "Ce que l'on te reproche, cultive-le, c'est vraiment toi !", voilà ce que disait Jean Cocteau, et cette citation va vraiment comme un gant au quatuor de Blackpool. Aussi inhabituel soit-il, cet instrument va leur permettre de se distinguer en élargissant la gamme des possibles ; le jazz, déjà, avec leur adaptation sur mesure du "Serenade to a Cuckoo" de Roland Kirk, et bientôt la musique classique... Car même ceux qui croient ne rien connaître de Jethro Tull ont pourtant déjà été exposés à cette fameuse "Bourée", leur version de la "suite en ré mineur pour luth" de Jean-Sébastien Bach, qui apparaîtra sur l'album suivant. Sans le savoir, Jethro Tull vient d'apporter sa contribution à l'idiome progressif. Réfléchissons bien : sans ça, que seraient devenus "I Talk to the Wind" ou "Supper's Ready" ? "This Was" n'est pas la genèse du progressif mais il raconte l'histoire d'un groupe au carrefour de genres existants ou encore à inventer. Un blues graisseux d'où s'extrait dans la douleur les premiers gimmicks hard rock, de ceux qui illuminaient le "Bring It On Home" de Led Zeppelin ou le premier Patto. Sur "This Was", Jethro Tull ne passe pas son temps à vouloir se singer : il se découvre. Les morceaux sont rocailleux, âpres et généreux ("Dharma for One", "Cat's Squirrel"). Mick Abrahams, guitariste émérite, véritable artisan de ce son crasseux qu'on ne retrouvera plus jamais par la suite chez le Tull, s'en ira peu de temps après la publication de leur premier disque pour donner libre cours à sa passion du blues au sein des Blodwyn Pig. Tommy Iommi fût son remplaçant l'espace de quelques mois. Mais c'est avec Martin Barre que Jethro Tull va se relever.

note       Publiée le mardi 4 octobre 2005

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    Ramon Envoyez un message privé àRamon

    Le charme déployé par les premiers disques des futurs vaisseaux amiraux des 70's opère toujours autant, le Tull 68 s'inscrit plus dans la lignée du British Blues Boom des sixties que du côté pop/psyché comme Deep Purple à la même époque alors que par la suite le Tull lorgnera beaucoup sur le prog et que Deep Purple musclera son propos avant de tendre vers le blues avec l'avénement du Mark III.

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    sergent_BUCK Envoyez un message privé àsergent_BUCK
    avatar
    Ouais Frac', moi aussi j'aime bien Manowar ! :D
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    fracture Envoyez un message privé àfracture
    Wheels of Fire!!! (ou mieux, tu as quasi toute la disco de Cream dans le coffret Those Were the Days). ;o)
    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    A force de te lire sur Cream, je vais bien finir par m'y mettre !
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    fracture Envoyez un message privé àfracture
    Ouais mais bon, franchement Torque, ça sonne un peu cheap quand tu entends la version de Cream enregistrée 2 ans avant. ;o))