Vous êtes ici › Les groupes / artistesMMerzbow › Sphere

Merzbow › Sphere

  • 2005 • Tzadik TZ 7256 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
blub      mardi 24 mai 2016 - 22:56
2364      samedi 26 décembre 2009 - 08:18
Reflection      lundi 22 septembre 2008 - 21:46
Saïmone      mardi 6 novembre 2007 - 15:11
Solvant      dimanche 16 septembre 2007 - 17:36
le_grisha      vendredi 4 mai 2007 - 04:13
Trimalcion      lundi 3 octobre 2005 - 23:59
taliesin      jeudi 5 mars 2020 - 08:12
Cinabre      mardi 7 juin 2016 - 16:34
Rodrigayz      dimanche 20 octobre 2013 - 10:46
Karamazov      mercredi 10 août 2011 - 01:34
Sigur_Langföl      mardi 22 juillet 2008 - 07:07
cyprine      lundi 21 juillet 2008 - 19:48
Werk      lundi 19 novembre 2007 - 00:20
Morbid Saucisson      vendredi 28 septembre 2007 - 13:31
schockraum      dimanche 16 octobre 2005 - 02:54
VL      samedi 10 mai 2014 - 10:51
Painkiller      samedi 11 novembre 2006 - 11:49
Nerval      mercredi 11 janvier 2006 - 12:31
heirophant      mardi 25 octobre 2005 - 16:41

4 titres - 67:47 min

  • 1/ Sphere, Pt. 1 (9:13)
  • 2/ Sphere, Pt. 2 (15:29)
  • 3/ Sphere, Pt. 3 (13:30)
  • 4/ Untitled for Vasteras (29:35)

informations

octobre-novembre 2004

line up

Masami Akita (réalisation sonore)

chronique

Ceux qui ont suivi Merzbow dans ses évolutions récentes n'auront pas manqué de le remarquer : le bonhomme a pris un sérieux virage vers une musique plus "sage", moins extrême et iconoclaste mais plus subtile. Selon certains, qui aimaient à le voir sans cesse repousser le mur du son (ainsi que la paroi de leurs tympans), l'artiste japonais aurait perdu en originalité ce qu'il aurait gagné en nuances. C'est à voir. Dans les trois parties de "Sphere", Merzbow mixe (entre autres) des samples d'instruments "normaux", qui viennent s'ajouter à la grêle des ondes radios... Et alors ? Le commencement de cette composition est véritablement extraordinaire : on y entend des percussions traditionnelles japonaises (enfin c'est une hypothèse plausible) qui enclenchent une pulsation de transe tribale, puis le son en est progressivement distordu jusqu'à donner lieu à une explosion cathartique... le tout sur un motif de basse (oui, le son d'une "vraie" basse électrique !), qui fait l'enchaînement sur le second mouvement : sifflements radiophoniques et tambours martiaux reprennent la charge : c'est un peu moins jouissif que la première partie, et pourtant le pouvoir de suggestion de cette seconde phase qui progresse sur un unique et inlassable motif de basse est fascinant. L'auditeur est bientôt noyé sans s'en rendre compte. C'est une sorte de vaudou, de martèlement mystique, la rencontre d'une tradition passée immémoriale et d'une source d'énergie futuriste. Le troisième mouvement est à tendance plus industrielle. On assiste à la construction d'un engin fabuleux (enfin dans mes rêves). Il s'érige peu à peu, en un puissant et terrible motif mélodique (vous avez bien lu), et déchirant. Puis on monte à bord. "Untitled for Vasteras" crépite comme un feu de brindilles sèches, résonne comme le trot d'un cheval sur des pavés, s'enfle et tourbillonne comme une bourrasque de neige... bref je ne vais pas vous décrire le paysage qui défile pendant cette dernière demi-heure, mais le voyage en vaut la peine. Bon, c'est vrai qu'il faut être dans la disposition d'esprit adéquate pour pleinement apprécier cette musique. Mais sans faire un minimum d'efforts, on se prive tout de même de quelques sensations fortes. Quant à moi, après deux premières écoutes dubitatives, je me suis encore laissé piéger. Merzbow doit s'écouter la nuit.

note       Publiée le lundi 3 octobre 2005

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Sphere" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Sphere".

    notes

    Note moyenne        20 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Sphere".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Sphere".

    Reflection Envoyez un message privé àReflection

    "Untitled for Vasteras" : le LHC en musique ! Enorme !

    Note donnée au disque :       
    Reflection Envoyez un message privé àReflection

    Absolument d'accord avec ce qu'a dis solvant ! Untitled for Vasteras est vraiment un titre insondable. Un Voyage qui amène loin, trop loin... Notre âme se fait carbonisé, dissoudre dans ce " bouillon " sonore magmatique. Une sorte de spiral infernal qui nous happe et nous brule a petit feu. Une sorte de retour au source, aux particules élémentaires qui compose la matière. Tout ici n'est que fragments, échos lointains, particules en suspens, grésillements, pulsations primordiales... C'est tout simplement le meilleur titre de Harsh noise que j'ai écouté... Quand au début de l'album je le trouve trés bon, l'empilement des percus est vraiment fascinant ! Sinon c'est vrai que le milieu de l'album est beaucoup prenant... 6/6 rien que pour le dernier titre ! PS: Cycle se rapproche de " Untitled for Vasteras " ? Ou c'est complètement différent ? Si c'est dans le même état d'esprit ça m'intéresse...

    Note donnée au disque :       
    Solvant Envoyez un message privé àSolvant
    @Blub, Je m'engage personnellement sur "Untitled for Vasteras". Immense & mérite largement l'achat.
    Note donnée au disque :       
    blub Envoyez un message privé àblub
    ça fait un moment qu'il me tente celui-là mais j'hésitais encore un peu sans trop savoir pourquoi (l'absence apparente d'extrême violence que laisse supposer la chro et les com???)... mais là, Solvy fini de tuer le honteux refus d'y jeter une oreille! il a vraiment l'air varié et interresant ce skeud! je vais ratrapper mon erreur sous peu!
    Note donnée au disque :       
    Solvant Envoyez un message privé àSolvant
    J'aime particulièrement ce disque. Les 2 premières parties sont très riches, très joueuses. La 3e est le maillon du faible, sans réelle surprise. Mais alors quand arrive "Untitled for Vasteras" là, c'est gigantesque. Une turbine de rasoirs sur tous les tons, des invasions d'insectes effrayants, des choses broyées, le réel déchiqueté, pillé jusqu'au trognon. On en sort changé je vous assure. Ce dernier morceau est un des meilleurs de Merzbee, inouï. Je ne vois pas quelle oeuvre du maître l'égale...à part "Cycle". Mais "Cycle" c'est une autre histoire de 'self-dissolvation' privée.
    Note donnée au disque :