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Clearlight › Symphony

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Membre Note Date
Jean Pierre Moko      samedi 27 décembre 2014 - 19:44
Progmonster      lundi 3 octobre 2005 - 11:45

2 titres - 40:55 min

  • 1/ Symphony part 1 (20:28)
  • 2/ Symphony part 2 (20:27)

informations

The Manor, Londres, Angleterre, 1973

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Gilbert Artman (batterie, percussions, vibraphone), Tim Blake (synthétiseurs, percussions), Christian Boulé (guitare), Steve hillage (guitare), Didier Malherbe (saxophone ténor), Martin Isaacs (basse), Cyril Verdeaux (claviers, gong, mellotron)

chronique

  • symphonique > planant

"Clearlight Symphony", c'est un peu "Tubullar Bells" avec des tripes (restons polis). Et ça tombe bien puisque le site que vous avez pris l'habitude de visiter depuis un petit temps maintenant, rappelons-le, ne porte pas ce nom par pur hasard... Après une intro pseudo romantique qui voit mellotron, synthétiseurs et piano entrer de plein pied dans un chassé croisé où se déchirent les ombres de Tangerine Dream, Gong et Magma réunis, le premier mouvement de cette symphonie progressive glisse tout doucement sur les pentes de la folie. Glissandos pas très justes, dissonances à go-go, avant le retour d'un calme olympien. Tangerine Dream pour son côté incontestablement planant, Gong peut-être tout simplement parce que Tim Blake, Steve Hillage et Didier Malherbe en personne viennent y mettre leur grain de sel, et Magma enfin - aspect plus pondéré tout de même - pour son côté grandiloquent. S'il fallait comparer "Symphony" à une attraction de fête foraine, on parlerait de montagnes russes ; ça monte et ça descend, parfois avec des écarts assez importants, c'est un long voyage qu'il est peut-être encore plus agréable de vivre les yeux clos. Un délire cosmique de plus à l'actif de ces années soixante-dix décidément pleines de ressources même si son titre générique n'est pas usurpé. En effet, même si les touches de claviers sont en chanvre et non pas en ivoire, si les guitares sont franchement acidulées, la trame de ce premier mouvement reste tributaire d'une certaine tradition héritée du symphonisme progressif. Le second mouvement, lui, introduit la batterie de Gilbert Artman, et le saxophone de Bloomdido parvient à se faire une place dans ce déluge de claviers aux propriétés autant cristallines que percussives. Pour de larges pavillons comme les miens qui ont eu l'immense privilège de goûter au calice d'oeuvres tout à fait remarquables, il me semble impératif de recommander ce premier album de Clearlight à toutes celles et tout ceux qui croient mordicus qu'on n'a jamais fait mieux que Mike Oldfield, Pink Floyd et Tangerine Dream.

note       Publiée le lundi 3 octobre 2005

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    docteur.justice Envoyez un message privé àdocteur.justice
    groupe meconnu et tres interessant