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Djam Karet › Recollection harvest

11 titres - 71:31 min

  • 1/ The March to the Sea of Tranquility (7:20)
  • 2/ Dr.Money (7:14)
  • 3/ The Packing House (11:13)
  • 4/ The Gypsy and the Hegemon (9:23)
  • 5/ Recollection Harvest (10:36)
  • 6/ Indian Summer (4:10)
  • 7/ Open Roads (4:59)
  • 8/ The Great Plains of North Dakota (3:13)
  • 9/ Dark Oranges (3:46)
  • 10/ Twilight in Ice Canyon (5:19)
  • 11/ Requiem (4:18)

informations

White Arrow Studios, USA, septembre 2004 - avril 2005

line up

Aaron Kenyon (basse, mellotron, synthétiseur, grosse caisse), Gayle Ellett (orgue, mellotron, synthétiseur, theremin, guitares électriques et acoustiques, bouzouki, effets), Mike Henderson (guitares électriques et acoustiques, slide guitar, programmation, synthétiseur, percussions, effets), Chuck Oken Jr. (batterie, percussions, synthétiseur, séquenceur), Henry J. Osborne (basse, guitare acoustique, percussions)

chronique

  • instrumental > fusion

Et revoici Djam Karet... Un groupe qui s'est depuis toujours servi de l'esthétique progressive pour mettre en exergue avant tout les capacités techniques de ses musiciens. Un groupe intelligent qui a surtout compris que, dans ce métier, persévérer est une arme sensée faire taire les plus mauvaises langues, y compris la mienne. Même si le groupe américain nous a délivré, il est vrai, quelques beaux moments - le contraire serait plus fâcheux que regrettable - il a toujours été en fait très facile de voir dans leur jeu. Depuis toutes ces années, la musique de Djam Karet n'a jamais vraiment changé, en dépit de la prétendue évolution que chaque disque était sensé incarner ; elle s'est juste parée de sonorités différentes, histoire de donner de nouvelles perspectives aux optiques métal et ambient qui ont toujours régi son existence. Depuis "New Dark Age", Djam Karet a voulu explorer plus avant les charmes de l'acoustique, même si "A Night for Baku" se voulait son exact opposé aux penchants les plus grossiers. "Recollection Harvest" vient rétablir l'équilibre dans un nouvelle fumisterie déguisée en concept que seul Djam Karet pouvait mettre au point, à savoir un disque scindé en deux parties, une plus électrique (les cinq premiers titres), l'autre plus tempérée sous l'intitulé "Indian Summer", et débutant à partir du titre du même nom. Que dire ? Sur les premiers, l'orgue et le mellotron reprennent d'assaut les exercices masturbatoires de ce groupe qui innonde la pauvreté de son écriture derrière des attrapes nigauds éculés avec ses jeux de guitare et de batterie qui n'ont pas bougé d'un iota depuis "The Ritual Continues". Interminables, chiants et sans la moindre once d'émotion véritable. La seconde partie renoue avec l'aspect faussement ambient que le groupe a toujours revendiqué en y ajoutant notes acoustiques et rythmiques exotiques. Bref, le procédé est sans doute douteux, mais "Recollection Harvest" va payer pour tous les autres : voilà maintenant vingt ans que Djam Karet nous sort chaque année le même disque, et il était plus que temps de le signaler !

Moyen
      
Publiée le vendredi 30 septembre 2005

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    commentaires

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    fracture Envoyez un message privé àfracture
    ah, il est déjà sorti ç'ui-là.... Cela ne donne pas envie de l'écouter... En y réfléchissant, j'ai peut-être trop bien noté leur live au Nearfest...