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Caesar studios, Suède, fevrier 2005.
Spice (chant), Mattais Svensson (guitares), Bob Ruben (batterie), Fredrik Finnander (guitares leads), Anders Wenander (basse)
C'est marrant (enfin pas tellement en fait), parfois on a beaucoup plus d'inspiration pour parler d'un mauvais disque que d'un bon... Et pourtant, Kayser c'est quelque chose pour moi. Rendez vous donc compte ! Enfin un promo qui frôle le 6/6 ! Intrinsèquement ce "Kayserhof" n'apporte pas grand chose de neuf au genre, mais pourtant... tout y est simplement parfait de bout en bout. Tout commence sur une p***** d'intro speed/thrash avec solo, qu'on croirait directement sorti d'un "Kill'em all". Ouch, les gars n'y vont pas avec le dos de la cuillère ! Commencer direct par un solo et un rythme speed comme çà, ce n'est pas courant. Grand bien leur en prend, ils annoncent la couleur : thrash, thrash et thrash ! Un thrash pas borné, varié et surtout d'une puissance rarement égalée. On joue ici plus dans une école typiquement américaine, appuyant des mid tempos, et posant ses accélérations aux moments opportuns... Quelque part entre les premiers Metallica, les derniers Sacred Reich et la mouvance thrash dite moderne telle qu'on la voit actuellement. Misère misère comment décrire la puissance d'un disque ? On évolue ici en terrain connu et l'on est pourtant surpris à chaque détour de breaks ou de ponts. Chaque solo colle un sourire instantané à l'auditeur, rappelant les vertes années du thrash, avec ses solos battles, véritables pluies de notes. Le chant se montre en parfaite adéquation avec la chose, puissant, racé, classieux... Oui c'est çà, classieux. Kayser a la classe en fait, tout simplement. Car quand Kayser accélère, on est collé au mur, quand Kayser ralentit on bouge frénétiquement la tête en rythme, quand Kayser se montre mélodique on est touché... L'archétype de l'élève modèle mais pas chiant pour autant. Non mais franchement "7 days to sink" ou "Like a drunk christ" si çà c'est pas des putains de morceaux à vous briser la nuque, je rends mon tablier... Et que dire de ce "Good citizen" qui allie avec brio mélodie et puissance thrash racée pour offrir le "single" de l'album... En terme d'inspiration, de riffing, de rythmiques, ou de chant ce disque est irréprochable... Mais cela ne suffit évidemment pas, l'actualité nous le prouve chaque jour. Non, Kayser se paye en plus le feeling, cet esprit 80's parfaitement retranscrit mélangé à la puissance de feu qu'offrent les productions actuelles, cette diversité dans ses compos qui les rendent unique, et tout simplement ces morceaux qui tuent... Imparable, et espérons-le, mais seul le temps le dira : mémorable.
note Publiée le mercredi 28 septembre 2005
Note moyenne 8 votes
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J'ai écouté les mêmes morceaux que toi, et j'ai eu exactement les mêmes réactions. Et je suis retourné écouter "Mantra III" !
Celui là même!
Attendez, on parle bien du Spice qui illumine les premiers Spiritual Beggars ? Si c'est lui, il faut que j'écoute ça.
Tiens, j'écoute sur tutube quelques titres et me dit, 1919 me fait penser à du Slayer mais certainement pas Good citizen. Je me dis c'est pas mal, je me dis aussi que le chanteur a une voix qui me fait furieusement penser à Spice et puis je vérifie le line up ici. Faut que je m'y penche, sur ce skeud.
Bien que trop léché -d'ailleurs j'le trouve pas si "Bay Area" que ça, c'est bon d'se le repasser de temps en temps!