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Petrus Castrus › Ascençao e queda

6 titres - 39:00 min

  • 1/ A Chegada (7:03)
  • 2/ A Revolta (5:07)
  • 3/ Ascençao (6:02)
  • 4/ Declinio e Ruptura (6:13)
  • 5/ Indecisao e Demencia (7:11)
  • 6/ Queda (7:24)

informations

Estudios Valentim de Carvalho, Portugal, 17-22 juillet 1978

Il s'agit du pressage cartonné coréen à tirage limité. Il comprend deux titres bonus : "Seis e Meia da Tarde" (2:36) et "A Bananeira" (4:50), portant la durée de l'album à 46:26

line up

José Castro (chant, piano, piano électrique, synthétiseur), Pedro Castro (chant, guitare, basse), Urbano Oliveira (batterie, percussions), Helena Aguas (choeurs), Rui Serrao (basse), Nuno Rodrigues (voix)

chronique

Les coréens du label M2U ont embrayé le pas aux japonais en proposant à leur tour une série de rééditions de disques ultra rares dans un packaging très soigné, cartonné, cela va sans dire... Souvenez-vous ; c'est grâce à eux que nous avions pu découvrir le groupe espagnol Gotic qui n'avait de gothique que le nom... Pure coïncidence ? L'album dont je vais vous parler à présent date lui aussi de la fin des années soixante-dix, une période pourtant connue pour être particulièrement ingrate en terme de qualité pour les quelques rares publications à l'esthétique progressive. Et de fait, "Ascençao e Queda" ne devra pas être conseillé comme premier choix auprès de ceux qui voudraient s'essayer au genre. Avec une production dans l'air du temps où les synthétiseurs cherchent encore leur place et les techniques d'enregistrements se professionnalisent, l'album s'enrobe d'une rondeur qui fleure bon les publications américaines ou affiliées, genre Toto. Ce qui constitue le sixième et dernier album de la formation portuguaise se développe sur une trame scénarisée où des thèmes récurrents viennent pointer le bout de leur nez de titres en titres. Dominé par le piano et la guitare acoustique, le décor de l'histoire possède la même austérité que celle des italiens de Festa Mobile. Cependant, Petrus Castrus me fait bien plus souvent songer au Supertramp de "Even in the Quietest Moments", plus particulièrement en raison du côté dramatique de la lente progression d'accords de "Fool's Overture". Malgré des titres qui laissent sous-entendre une évolution dans l'histoire, l'album peine à traduire une escalade en intensité dans son développement, excepté sur "Queda" où Petrus Castrus s'agite un peu, de manière hélas trop peu crédible. La basse est de loin l'élément le plus agile du groupe, très jazz fusion du reste, et le chant en portuguais représentera très certainement un obstacle à franchir pour beaucoup. L'atmosphère feutrée de "Ascençao e Queda" devrait prioritairement satisfaire les amateurs de musique introvertie à forte teneur acoustique.

note       Publiée le dimanche 25 septembre 2005

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