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Karamazov      mercredi 16 avril 2014 - 23:45
zbr      lundi 30 avril 2007 - 23:01

cd • 3 titres • 34:15 min

  • 1Why Don't You Eat Carrots?9:35
  • 2Meadow Meal8:05
  • 3Miss Fortune16:35

informations

Wumme Studio, Hambourg, Allemagne, 21 septembre 1971

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Werner "Zappi" Diermaier (batterie, percussions), Hans-Joachim Irmler (orgue), Arnulf Meifurt (chant), Jean-Hervé Péron (chant), Rudolf Sosna (basse, chant), Gunter Wusthoff (synthétiseur, saxophone)

chronique

  • psychédélique > kraut rock

Faust est sans doute la formation allemande qui incarne le mieux l'esthétique Kraut Rock, même si elle a toujours cultivé un sérieux penchant pour des procédés radicaux qui laissent pantois d'admiration ou de consternation, au choix. D'ailleurs, leur musique jète un pont entre des démarches dans l'air du temps qui dépassent le simple cadre des frontières géographiques. Du Gong, du Zappa, du Can, et une grosse dose d'avant-garde. Ce sont grâce à des groupes tels que celui-là que le débat continuera toujours à faire rage quant à savoir ce que peut bien signifier le progressif. Si c'est l'esthétique grandiloquente et romantique que vous cherchez et appréciez chez les adeptes de la surenchère, vous pouvez d'ores et déjà rayer Faust de votre liste ; ils ne combleront jamais vos attentes. Mais si vous concevez le progressif comme un attribut, un caractère, qui prend le sens de l'adjectif au pied de la lettre, alors oui, vous êtes sur le point de vous mettre entre les oreilles une musique qui n'a pas froid aux yeux et qui invite l'auditeur à s'embarquer dans un périple dadaïste dont on ne pourra en revenir que changé. Ce grand n'importe quoi, sorte d'excroissance maligne du "Revolution 9" de Lennon et Ono, est pourtant construit avec intelligence. Si le hasard a son mot à dire, il reste l'objet de toutes les attentions. Ainsi contrôlé, on lui revêt un sens : les collages sonores se téléscopent, délimitent les débordement des jams acidulées, interrompent des chorales éthyliques pas très recommandables récitants des poèmes surréalistes sans queue ni tête, introduisent moultes manipulations studios qui iront jusqu'à transformer un synthétiseur en oiseau blessé qui piaille de douleur. Inventive, audacieuse, la musique de Faust possède les qualités qui idéalement devraient définir toutes les musiques qui prétendent vouloir faire bouger les choses, animée d'un esprit frondeur qui se moque délibérément des conventions. Et leur premier disque, de sa pochette transparente à son contenu déroutant, n'est qu'un vibrant appel à la différence.

note       Publiée le vendredi 23 septembre 2005

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Note moyenne        22 votes

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nicliot Envoyez un message privé ànicliot

"Si le hasard a son mot à dire, il reste l'objet de toutes les attentions."

TribalCrow Envoyez un message privé àTribalCrow

L'emballage étrange (pochette plastique, radio de main, vinyle transparent dont les sillon ne tournent pas dans le même sens !) est un avertissement : on est en présence d'un pur artefact gutsien ! L'entrée saturée qui vire en ballade cabaret Indus avec ses cuivres impériaux avec ce groupe psyché qui s'en va pour laisser place à des grondements souterrain avant de revenir encore plus fou ! Suivi d'un cauchemar "Meadow Meal" et ses riffs de guitare noisy épique (et son passage émotion Enio Morricone si si !) et du long fleuve pas tranquille "Miss Fortune" !

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Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

Un immense collage sonore d'une rare intelligence, ce groupe est grand.

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GinSoakedBoy Envoyez un message privé àGinSoakedBoy

+1 pour ravvindando. Mais j'ai quand même une préférence pour les débuts. Les prémices de Nurse with wound, Throbbing gristle (et bien d'autres) me semble être ici, caché derrière une forte dose de psychedélisme.

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Spektr Envoyez un message privé àSpektr
Aaah excellent ce premier album de Faust, à la première écoute il n'en ressort pas grand chose d'appétissant, mais par la suite rien que l'hymne fanfaronesque de "Why Don't You Eat Carrots ?" vous obligera à revenir sur cet album encore et encore, puisque "Meadow Meal" et surtout l'excellente "Miss Fortune" ne sont évidemment pas là pour faire du remplissage, bref un pur délice que vous auriez tort de louper.
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