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Miles Davis › Quiet nights
- 1963 • Sony music SRCS9318 • 1 CD
7 titres - 26:59 min
- 1/ Song#2 (1:40)
- 2/ Once Upon a Summertime (3:27)
- 3/ Aos Pes da Cruz (4:18)
- 4/ Song#1 (4:37)
- 5/ Wait Till You See Her (4:06)
- 6/ Corcovado (2:46)
- 7/ Summer Night (6:05)
informations
Hollywood, Los Angeles, Californie et New York City, USA, 27 juillet 1962 - 17 avril 1963
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Jimmy Buffington (cor anglais), Frank Butler (batterie), Ron Carter (contrebasse), George Coleman (saxophone ténor), Miles Davis (trompette), Gil Evans (conducteur), Victor Feldman (piano), Elvin Jones (percussions), Steve Lacy (saxophone soprano), Janet Putnam (harpe), Frank Rehak (trombone), Ernie Royal (trompette), John Barrow (cor anglais)
chronique
- orchestral > easy listening
Miles Davis était furieux, paraît-il, lorsque ce disque fût publié sans son accord, accusant Teo Macero de n'en faire qu'à sa tête. Il faut prendre "Quiet Nights" avant tout comme le premier épisode tumultueux des noces de raison entre ces deux hommes qui ont tous deux leur part de responsabilité dans la construction du mythe Davis, au grand dam de celui-ci d'ailleurs... Car, c'est peut-être inutile de vous le rappeler - mais au moins cela me fera-t-il gagner quelques lignes - en jazz, et en particulier à cette époque, on rentrait rarement en studio en se disant qu'on allait enregistrer un album. Des sessions s'organisaient, on y jouait, puis on faisait le tri de ce qui serait publié ou non, parfois avec des années de retard, en fonction de l'activité débordante ou non du musicien. Le concept de l'album comme un tout, comme nous le concevons aujourd'hui, ne surviendra qu'en 1967 avec le club des cœurs esseulés du Sergent Poivre (ça vient, ça vient), mais une chose à la fois... Les Beatles auraient peut-être du signer ce coup de maître plus tôt et - qui sait ? - cela aurait peut-être plus inspiré Miles, Gil Evans et Teo Macero car ce dont souffre en premier lieu ce "Quiet Nights", c'est son manque total de direction. Et on comprend mieux la colère de Davis car, s'il n'y a absolument rien à dire sur la qualité musicale, presque nocturne, de ce disque, cette suite de titres sans but auraient pu nuire à la réputation d'un artiste qui n'avait vraiment pas besoin de ça au moment où il nageait en pleine dépression. Le disque est excessivement court, même pour les standards de l'époque, et l'inédit de douze minutes, "The Time of the Barracudas", rajouté à son édition remastérisée, ne comble ce déficit qu'en terme de durée. De plus, des titres comme "Aos Pes da Cruz" ou "Corcovado" démontrent une nette volonté de se frotter au "Jazz Samba" grâce auquel Charlie Byrd et Stan Getz viennent de cartonner. Un faux pas plus qu'un mauvais calcul qui précipite néanmoins Miles Davis dans une musique easy listening...
note Publiée le mercredi 21 septembre 2005
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Note moyenne 6 votes
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commentaires
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- sebcircus › Envoyez un message privé àsebcircus
Cet album est un chef d'oeuvre, sans doute l'album le plus sous estimé de Miles
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- Painkiller › Envoyez un message privé àPainkiller
- "s'il n'y a absolument rien à dire sur la qualité musicale" Pourquoi deux boules alors ?
- gregdu62 › Envoyez un message privé àgregdu62
- Sans préjuger de la chronique et du commentaire (l'unique) , je vous trouve peu enclin à parler du contenu de cet album qui pour ma part me parait bon. Ca reste pour moi une question d'écoute émotionnelle, alors j'aimerai un avis pro sur la question purment musicale ce qui n'est pas encore le cas à la lecture de vos propos (extra musicaux..°). Pour un commentaire c pas grave; mais pour un chroniqueur, surtout "maître sprike" Proggy, c un peu décevant (rien d egrave , lol , je vous rassure)
- Note donnée au disque :
- Ebola › Envoyez un message privé àEbola
- cet album est anecdotique. Un de ceux qui font vraiment taches dans l'immense oeuvre de Miles.
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