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Oysterhead › The grand pecking order

  • 2001 • Elektra 755962677-2 • 1 CD

13 titres - 51:41 min

  • 1/ Little Faces (4:57)
  • 2/ Oz Is Ever Floating (2:49)
  • 3/ Mr.Oysterhead (4:50)
  • 4/ Shadow of a Man (3:44)
  • 5/ Radon Balloon (3:20)
  • 6/ Army's on Ecstasy (4:31)
  • 7/ Rubberneck Lions (5:16)
  • 8/ Polka Dot Rose (3:10)
  • 9/ Birthday Boys (3:05)
  • 10/ Wield the Spade (5:48)
  • 11/ Pseudo Suicide (4:53)
  • 12/ The Grand Pecking Order (2:35)
  • 13/ Owner of the World (2:44)

informations

The Barn, Vermont, USA, avril 2001

line up

Les Claypool (chant, basses), Stewart Copeland (batterie), Trey Anastasio (chant, guitare)

chronique

C'est encore frais dans ma mémoire ; c'est pris de spasmes incontrôlables que j'eus vent d'une collaboration étroite entre Trey Anastasio, guitariste du groupe culte néo-baba cool Phish, Les Claypool, bassiste de Primus qu'on ne présente plus, et Stewart Copeland (The Police), accessoirement le batteur rock le plus influent de ces trente dernières années. D'accord... C'est bon... On se calme... Un verre d'eau, vite. Copeland dont les seules manifestations sur disque ces dernières années se résumaient à des bandes sons passe-partout au point de le rendre transparent. Seul écart de conduite : Animal Logic où il partageait l'affiche de ce trio jazzy pop avec un autre monstrueux bassiste, Stanley Clarke en personne. Le très mauvais souvenir que j'ai gardé de leurs deux seuls albums m'aidera sans doute à tempérer l'excitation qui, pour sûr, s'emparera de moi à l'écoute de ce "Grand Pecking Order" que j'ai, là, entre les mains. Inutile de tourner autour du pot plus longtemps : d'une telle association, il n'y a qu'une chose à attendre, une seule... la magie ! Et celle-ci n'apparaît hélas qu'en quelques endroits seulement. Trop de titres font penser à du Primus ("Mr.Oysterhead", "Shadow of a Man", la plage titre, ...), d'autres - les plus tempérés - évoquent inmanquablement Phish (les acoustiques "Radon Balloon" et "Birthday Boys"), pas trop mon truc je dois dire. Peu en réalité parviennent à sublimer cette rencontre, à capturer l'essence des trois acteurs en présence pour permettre l'émergence d'un langage nouveau, celui d'un super trio capable de faire oublier le Cream d'antan. Heureusement, nos trois compères se montrent sous leur meilleur jour et, il faut bien l'avouer, c'est un vrai plaisir de retrouver le jeu de cymbales de Monsieur Copeland. Le projet Oysterhead doit sa viabilité grâce à des titres comme "Little Faces", "Army's on Ecstasy", "Rubberneck Lions", "Wield of the Spade" ou "Pseudo Suicide" où la magie opère, par le biais d'atmosphères tendues qui terminent leur course sous forme de jams endiablées.

note       Publiée le jeudi 15 septembre 2005

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    commentaires

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    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    un peu déçu par le disque aussi

    Sirius Envoyez un message privé àSirius
    La pochette a été faîte par Giger quand il avait 7 ans ?
    absinthe_frelatée Envoyez un message privé àabsinthe_frelatée
    Houlà oui très éloigné de Primus !! On sent bien qu'Anastasio a voulu se faire une place au moins aussi bien que celle de Les Claypool, mais malheureusement ça en devient parfois trop lisse. Et Stewart Copeland est beaucoup trop discret (mis à part quelques trouvailles plutôt bonnes).
    Note donnée au disque :       
    vincenzo Envoyez un message privé àvincenzo
    Perso, je le trouve assez éloigné de Primus and co. C'est plus clean, commercial, accessible mais il y a aussi beaucoup moins d'idées. Les compos de Trey Anastasio sont particulièrement insipides...
    Note donnée au disque :       
    sinical Envoyez un message privé àsinical
    en ce qui me concerne, je ne voyais vmt pas la diff' avec primus, sauf en de rares occasions...je l'ai donc assez rapidement revendu...
    Note donnée au disque :