Vous êtes ici › Les groupes / artistesLLabradford › Mi media naranja

Labradford › Mi media naranja

détail des votes

Membre Note Date
kaplan      samedi 19 mars 2011 - 13:08
néantror      dimanche 26 juillet 2009 - 22:44
vampirenu      dimanche 27 novembre 2005 - 20:29
mroctobre      jeudi 9 juillet 2015 - 00:15
devin      mardi 13 février 2007 - 17:56
pyosisified      dimanche 11 septembre 2005 - 19:02
Progmonster      samedi 10 septembre 2005 - 12:38
Seijitsu      mardi 25 janvier 2011 - 16:03

7 titres - 43:13 min

  • 1/ S (6:19)
  • 2/ G (4:00)
  • 3/ WR (5:49)
  • 4/ C (6:24)
  • 5/ I (4:59)
  • 6/ V (6:24)
  • 7/ P (9:17)

informations

Sound of Music, Richmond, Virginie, USA, 1997

line up

Chris Johnson (violon), Ulysses Kirksey (violon), Robert Donne (basse), Mark Nelson (voix, guitare), Carter Brown (claviers)

chronique

  • post rock

Prenant la mesure de toute la lenteur qui régit l'univers claustrophobique de Labradford, "Mi Media Naranja" est une nouvelle évolution aux proportions indicibles. Leur précédent effort était allé au bout d'une logique minimale d'où s'extrayaient avec tout le poids de la fatalité percussions éparses, basses profondes, violon déchirant, slide guitar et la voix inquiétante de Mark Nelson. Leur quatrième album ne peut pas dévier de cette trajectoire prise il y a maintenant longtemps, et Labradford de nous proposer son disque le plus mâture et le plus abouti, tout en s'ouvrant sur le monde sans trahir son esprit. Les rythmiques souterraines ne sont pas plus perceptibles qu'elles ne l'étaient autrefois, mais elles s'enrichissent désormais de quelques effets électroniques parfaitement mesurés qui donnent un côté scintillant, lumineux, à leur cafard récurrent. Sur "Mi Media Naranja", c'est avec trois fois rien que Labradford gagne en densité, notamment par l'entremise de claviers toujours aussi prompts à ériger des atmosphères aussi étouffantes que confortables. Des nappes épaisses et parfois un son d'orgue synthétique comme la trace d'un mariage qui aurait mal tourné. Le piano électrique, quant à lui, balance ses gouttes de pluie dans un univers aux couleurs délavées. De ce point de vue, la musique de Labradford véhicule toujours ce même sentiment d'abandon, sans que cela soit toutefois morbide. Leurs compositions semblent moins abstraites qu'avant grâce à un élan nouveau et mélodieux qui se traduit par des séquences d'accords dont la simplicité extrême confine au sublime ("WR", "I" et "P"). "Mi Media Naranja" est encore un de ces disques refuge dans lequel on se retourne sans cesse pour apprécier le spectacle dans les meilleures conditions. Une autre facette de la scène post rock, plus proche de l'heavenly et de l'ambient, mais loin de l'intensité d'un Mogwai ou d'un Godspeed You Black Emperor!, loin aussi de l'esbroufe expérimentale de Tortoise. En fait, il n'est question ici que d'émotion...

note       Publiée le samedi 10 septembre 2005

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Mi media naranja" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Mi media naranja".

    notes

    Note moyenne        8 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Mi media naranja".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Mi media naranja".

    Sartoris Envoyez un message privé àSartoris

    Plutôt que claustrophobique, je l'écoute comme quelque chose d'intérieur, de solitaire, mais sans l'aspect angoissant de la claustrophobie.

    néantror Envoyez un message privé ànéantror

    des belles mélodies hypnotiques qui allègent l'attente de la vie

    Note donnée au disque :       
    zen Envoyez un message privé àzen
    plus mélodique, presque plus "pop", mais toujours aussi planant et excellent...