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Glenn Branca › Symphony No. 1 (Tonal Plexus)

  • 1998 • Roir RUSCD8245 • 1 CD

cd • 4 titres • 55:08 min

  • 1First Movement11:45
  • 2Second Movement15:45
  • 3Third Movement17:29
  • 4Fourth Movement10:09

informations

The Performing Garage, 33 Wooster Street, Soho, New York City, USA, 16-19 juillet 1981

line up

Glenn Branca (guitare), Craig Bromberg (guitare), Richard Edson (trompette), Barbara Ess (guitare, percussions), Robert Harrison (guitare), Thurston Moore (guitare), Lee Ranaldo (guitare), David Rosenbloom (guitare), Ned Sublette (guitare), Wharton Tiers (claviers, guitare, percussions), Stephan Wischerth (batterie, percussions), Margot Zvaleko (cor anglais), Fritz Van Orden (saxophone ténor), Dave Buk (trompette, cor baryton), Ann DeMarinis (claviers, percussions), Gail Vachon (claviers)

chronique

  • no wave > avant garde > microtonal

Il y a quelque chose d'enivrant dans la musique de Glenn Branca. C'est évident. Des spirales de sons qui n'en finissent pas et qui vous emportent dans leur tourmente, si vous avez toutefois l'outrecuidance de bien vouloir vous laisser faire... "Tonal Plexus", première symphonie du guitariste à présent chef d'orchestre, est une sérieuse extrapolation des expériences "Dissonance" et "The Ascension" présentés sur ses deux albums précédents. Mis à part la batterie qui - pour une raison qui m'échappe complètement - fera toujours partie intégrante de son univers, il n'y a désormais plus aucun autre élément nous permettant de raccrocher le travail de Branca au punk qui l'a vu naître. La rugosité acerbe des guitares (de quatre, on est passé à huit) ne doit pas nous éloigner de l'objet. Certes, s'il n'avait pas été à la tête d'un ensemble de quinze musiciens, la moitié étant constitué de guitares électriques amplifiées et raccordées à des pédales distos, Branca n'aurait certainement pas éveillé la curiosité maladive de la plupart d'entre nous. Pour ce premier rendez-vous entre héritage rock et démarche contemporaine, Glenn Branca multiplie les perspectives au cours de quatre long mouvements ; longue montée en intensité souligné par quelques cuivres discrets et accélération du tempo sur un un simple accord pour le premier, mise en abîme des dissonances sur fond de percussions orientales pour le second, recherche texturale et jeu sur les tonalités entre guitares et cuivres pour le troisième, et enfin, pour le quatrième et dernier, la validation de cette expérience décidément plus indus qu'il n'y paraît. Alternativement menaçante, fantômatique ou tourmentée, la première symphonie de Glenn Branca peut difficilement laisser qui que ce soit indifférent. La matière musicale générée est tellement dense malgré la relative simplicité des moyens usités qu'elle suscite une fascination presque instantanée qui, en toute logique, ne devrait avoir aucune peine à s'attirer les faveurs de ceux qui gardent en bonne place dans leur collection de disques d'autres artistes tels que Throbbing Gristle, Einstürzende Neubauten, Les Tambours du Bronx et Mogwaï.

note       Publiée le vendredi 2 septembre 2005

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nicola Envoyez un message privé ànicola  nicola est en ligne !

Et Kleg, un groupe hollandais influencé par Glenn et Rhys.

(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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@#monchouca : comment que j'irai voir alors un de ces quatre.

Raven Envoyez un message privé àRaven
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@(N°6): Parmi les rarissimes groupes à s'être approchés de l'envergure de l'oncle Fernet, ce truc multi-guitares terriblement chargé mais qui t'enveloppe (ce qu'on pourrait appeler "fureur relaxante"), au cas où tu ne les aies pas encore croisés y a Psychic Paramount...

Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

C'est pas compliqué non plus. Puisque les 3/4 des groupes post-rock qui s'inspirent de Branca sont mauvais.

(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Le truc avec Glenn Branca, c'est que ça fout quand même sa grosse branlée à *tous* les groupes de post-rock débarqués quinze ans plus tard.