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Toshinori Kondo › Touchstone

  • 1993 • MMG AMCM-4159 • 1 CD

10 titres - 42:40 min

  • 1/ Love Stone (3:48)
  • 2/ Beat Stone (5:22)
  • 3/ Doom Stone (3:15)
  • 4/ Water Stone (3:55)
  • 5/ Talk Stone (4:21)
  • 6/ Dream Stone (4:21)
  • 7/ Call Stone (4:31)
  • 8/ Dance Stone (4:36)
  • 9/ Mortal Stone (4:09)
  • 10/ Time Sublime Stone (4:24)

informations

Metal Box Studio, Kawasaki, Japon, 1992

line up

Toshinori Kondo (synthétiseur, trompette)

chronique

Album plutôt atypique pour le trompettiste japonais, "Touchtsone" pourrait être perçu comme une réponse aux aventures "Tutu" et "Aura" assumées par Miles quelques années auparavant. Les sonorités typiquement connotées années quatre-vingt du premier, et l'ambition du second. Esprit curieux de nature, si l'esthétique du nippon n'a jamais cherché à trahir ou à dissimuler cette influence évidente, il avait jusqu'ici pris soin de s'exprimer précisément dans des contextes dans lesquels le trompettiste américain ne voulait en aucun cas se compromettre. Proche collaborateur de Bailey, Brötzmann, Greaves, Lacy et Laswell, Kondo avait donc - on l'avait deviné - la fâcheuse tendance à laisser briller l'éclat de son instrument dans des environnements faits de bruits et de fureurs et où, finalement, il faut bien le dire, il avait souvent bien du mal à se faire entendre. Sur cet album tardif, Toshinori Kondo prend le pari de faire le vide autour de lui ; c'est seul qu'il va dépeindre méticuleusement chacune des facettes de cette pierre magique. Trompette et synthétiseur comme seuls compagnons. Heureusement, le jeu de trompette est souvent assez inspiré que pour reléguer à l'arrière plan ces arrangements synthétiques quelque peu regrettables, mais pas toujours ("Beat Stone"). Toutefois, entre les lignes, on peut deviner ce que cela aurait pu donner si Kondo avait fait le choix de s'entourer d'un véritable orchestre. Et avec un peu d'imagination, on se laisse facilement emballer. À d'autres moments, Kondo est inutilement bruyant, surmixé et son emploi répété de la trompette électrique sur quelques pièces clés n'arrange rien à l'affaire ("Dream Stone"). En vérité, ce sont les plages où Kondo utilise le moins d'éléments possibles, les plus atmosphériques en somme, qui dégagent le plus de charme et de personnalité. Loin d'être un incontournable, "Touchstone" devrait tout au moins susciter l'intérêt de ceux qui raffolent des errances mystiques de Jon Hassell.

note       Publiée le vendredi 26 août 2005

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