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Death Ambient › Death Ambient

  • 1996 • Tzadik TZ 7207 • 1 CD

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Dioneo      dimanche 7 novembre 2010 - 15:17
shinjuku thief      mercredi 14 octobre 2009 - 20:06
cyberghost      mardi 1 janvier 2008 - 19:18
Morbid Saucisson      vendredi 28 septembre 2007 - 13:28
Solvant      jeudi 4 mars 2010 - 09:28
Progmonster      vendredi 26 août 2005 - 21:56
Chris      dimanche 28 août 2005 - 17:55

15 titres - 48:37 min

  • 1/ Prophecy (7:23)
  • 2/ Imperial Thorn (7:49)
  • 3/ Hedgetrimmer (2:31)
  • 4/ Alchemy (2:41)
  • 5/ Heart Set (0:49)
  • 6/ Rain (1:57)
  • 7/ Broken Blue (2:18)
  • 8/ Loquat Tree (2:51)
  • 9/ White Eye (2:37)
  • 10/ Coyote Got Away (4:43)
  • 11/ A Dead Staphylococcus Looks Like a Skull (1:46)
  • 12/ Heart Set (0:31)
  • 13/ Loading and Running (1:14)
  • 14/ Flash (5:33)
  • 15/ Ways Out (3:54)

informations

Green Point Studios, Brooklyn, USA, 1995

line up

Fred Frith (guitare), Kato Hideki (basse), Ikue Mori (boîte à rythme)

chronique

  • ill bient

Ça devait être dans la deuxième moitié des années quatre-vingt dix. Un festival Tzadik investissait les locaux de l'ancienne Belgique pour deux dates, opportunité unique de venir entendre in vivo quelques unes des signatures les plus singulières du label. Trois artistes par jour. Je me souviens du fabuleux clarinettiste David Krakauer, de la provocante projection de "Elegy". Je me souviens des Ruins, bien sûr, et d'un Eyvind Kang aux aspirations Mahavishnesques. Finalement, il n'y eut qu'Anthony Coleman pour ne pas réussir à captiver toute mon attention. Car, oui, j'oubliais ; il y avait aussi Death Ambient : Kato Hideki (Ground Zero) à la basse, Ikue Mori à la boîte à rythme et Fred Frith (Henry Cow, Art Bears) à la guitare. Seul ennui ; Frith fût remplacé au pied levé par un quidam. Les rumeurs dans la salle faisaient circuler le nom de Jim O'Rourke, mais je pencherais plus volontiers pour Marc Ribot. Quoi qu'il en soit, la somme des talents en présence - avec ou sans Frith - ne pouvait laisser place qu'à des improvisations intelligentes, ressenties, plutôt qu'un prétexte quelconque pour se mettre à l'avant, une attitude que des musiciens d'un tel niveau n'ont sans doute plus beaucoup l'occasion d'éprouver aujourd'hui. C'était assez amusant de voir la sévère Ikue Mori, droite comme un piquet, toute affairée à la manipulation des potentiomètres de la console qui lui faisait face. La banque de son qu'elle utilise est si étendue que l'exactitude de ses interventions spontanées témoignent d'une parfaite maîtrise de l'instrument. C'est elle le pilier de la musique de Death Ambient, celui autour duquel le tout s'articule dans un maelstrom de sonorités déroutantes où basse et guitare finissent par disparaître pour faire corps avec la musique ainsi générée. "Death Ambient" peut-être tour à tour aussi lugubre et brouillon que du Nurse with Wound première époque, aussi déroutant et bruyant qu'un Weird Little Boy, fondamentalement étrange comme les Mnemonists, voire presque aussi familier que le Eno de "Music for Films".

note       Publiée le vendredi 26 août 2005

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Note moyenne        7 votes

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Toujours aussi bizarre, toujours aussi délectable.

(Pas loin de la trentaine, tout de même, ce disque, en passant... Le même écart entre la date de sa sortie et aujourd'hui et disons, Electric Ladyland d'Hendrix, Waiting for the Sun des Doors, An Electric Storm de White Noise ou Anthem of the Sun du Grateful Dead par exemple, et la date de sa sortie - 1996 donc. Ou The Marble Index de Nico, Gris Gris de Dr John etc. Est-ce qu'ecouté par des gens dans la vingtaine ou moins, aujourd'hui, l'impression que ça vient d'un autre monde, disparu ou quasi, est la même où pouvait à l'époque nous plonger, pour ceux qui étaient dans ces âges, l'écoute des sus-cités disques ou d'autres ?!).

Message édité le 02-01-2024 à 09:28 par dioneo

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Les larsens kabuki de Frith sur Imperial Thorn, j'en suis toujours admiratif...

Sinon très bon disque, me dis-je à chaque réécoute. Qu'on n'arrive pas à rattacher à une 'scène', oui, mais sans avoir l'impression que ce soit l'important du propos comme parfois chez Tzadik (genre "t'as vu comment qu'on est transgenres et inclassables, mec ! On est trop des gros déviants mon pote ! Ouaaaiiis ouais ! ...").

Du coup, aucune dissipation de l'étrangeté, quinze ans passés. Et du reste non-plus, de fait.

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cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost
Depuis le temps que les chros de death ambient m'intriguaient, je découvre finalement ce projet après avoir mis la main sur ce disque... Assez bizarre, une sorte de nurse with wound sauce tzadik, avec des touches no wave... Très jouissif au final
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