Vous êtes ici › Les groupes / artistesSPaul Schütze › New maps of hell

Paul Schütze › New maps of hell

8 titres - 53:24 min

  • 1/ The Eraser (2:31)
  • 2/ Topology of a Phantom (16:30)
  • 3/ The Velvet Horizon (6:13)
  • 4/ Eating The First Map (2:13)
  • 5/ Sacred Agents (7:14)
  • 6/ Doubts about Waking (4:47)
  • 7/ The Mutant Beautific (3:38)
  • 8/ All That Was Solid... (10:18)

informations

Absolute Studios et ABC Studio 325, Angleterre, 1991

line up

Paul Schütze (claviers, percussions), Simone De Haan (trombone), Mark Stafford (guitares), Bill McDonald (basse), François Tétaz (percussions), Peter Jones (batterie), Peter Neville (percussions)

chronique

L'improbable Paul Schütze jouit d'une réputation certaine dans le petit cercle de la musique d'avant-garde actuelle. Pourtant l'australien ne s'est jamais considéré en vérité comme un musicien. Artiste multimédia, apprécié également pour ses installations audiovisuelles, il a érigé tout autour de lui, un peu à l'instar de Brian Eno du reste, un univers articulé prioritairement autour de la grammaire ambient pour, peu à peu, lui donner sa propre identité. Le plus surprenant dans le cas de ce "New Maps of Hell", au titre ultra racoleur, c'est que nous sommes en définitive relativement loin de cette esthétique. Ou alors, est-ce là la preuve irréfutable que Schütze est bel et bien parvenu à en faire autre chose que ce long plan séquence ennuyeux qui généralement caricature le genre. C'est qu'on n'a pas vraiment l'habitude d'entendre une batterie, des percussions, une guitare, une basse et des cuivres dans un tel contexte. Là où le décor se résume d'habitude à une vaste étendue neigeuse d'où aucune colline ne dépasse, la musique contenue sur "New Maps of Hell" est fracturée par mille et un reliefs, pleines d'aspérités et de gouffres sans fonds à l'écho persistant. Ambient organique donc, avec la même pesanteur qu'un Scorn, le même soin aussi en terme de production. Mais là où ça devient genânt, troublant et en fait, pour tout dire, assez génial, c'est qu'il y a un petit côté Miles Davis indéniable, le Miles vaudou du nocturne "Pangaea" précisément. Une musique ambient où le rythme tribal que Schütze a rencontré au gré de ses voyages sur sa terre natale comme un peu partout ailleurs sur le globe, en devient la colonne vertébrale. "Topology of a Phantom City" et "All That Was Solid..." sont à ce titre assez prodigieux ; on peut y percevoir également les échos des travaux les plus atmosphériques de Jon Hassell ou Bill Laswell, le tout étant ponctué d'interventions vocales assez énigmatiques pour conférer à l'ensemble ce côté noir et étrange qui assurément éveillera l'intérêt de nos lecteurs les plus assidus.

note       Publiée le mercredi 24 août 2005

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "New maps of hell" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "New maps of hell".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "New maps of hell".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "New maps of hell".