dimanche 07 mars 2021 | 203 visiteurs (dont 1 membre) connectés en ce moment
Vous êtes ici › Les groupes / artistes › N › Nova › Vimana
Trident Studios, Londres, Angleterre, juillet-août 1976
Phil Collins (percussions), Percy Jones (basse), Narada Michael Walden (batterie, Fender Rhodes), Corrado Rustici (guitares, marimba, chant), Elio d'Anna (saxophone soprano et ténor, flûte, flûte synthétiseur), Renato Rosset (Fender Rhodes, piano, mini moog, clavinet), Zakir Hussain (congas)
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
Pour ceux qui n'auraient peut-être pas eu assez des quelques bons disques réalisés par Brand X à leurs tous débuts - mais y a-t-il seulement encore des gens que ça intéresse ? - le second Nova s'impose comme un arrêt obligé. Les anciens membres de Uno, eux-mêmes rescapés de l'aventure Osanna, prirent leur envol pour l'Angleterre en laissant sur le sol napolitain toutes les prétentions progressives qui les animaient. "Blink", leur première publication, montrait sans embages que la voie choisie par les membres de ce tout nouveau groupe n'était autre que celle du jazz fusion. Pour "Vimana", Nova doit déjà faire face à des changements de personnel. Mais, désormais établis définitivement à Londres, trouver des remplaçants ne représente plus un problème. Jugez plutôt : Narada Michael Walden (Mahavishnu Orchestra) à la batterie, Zakir Hussain (Shakti) et Phil Collins (devinez) aux percussions, et enfin l'inégalable Percy Jones (Brand X) à la basse. Tout ce beau monde va apporter la densité nécessaire à ce que la musique du désormais trio puisse s'élever dans les airs. En effet, Elio d'Anna, souffleur en titre, évolue désormais aux côtés de l'impétueux guitariste Corrado Rustici (Cervello) et du claviériste Renato Rosset, débarqué du New Trolls Atomic System. D'expérience, on sait que la somme de talents donne rarement des résultats en proportion, même s'il existe des exceptions... "Vimana", à mon grand regret, n'en fait pas partie. Oui, on retrouve le jeu subaquatique de Percy Jones, oui on reconnaît bien le style Michael Walden, même si je le trouve encore moins efficace qu'il ne l'était pour Jeff Beck sur "Wired". Quant aux italiens de service, d'Anna et Rustici tirent leur épingle du jeu, même si ce dernier frôle le plagiat sur "Night Games" (on croirait entendre l'intro de Steve Howe à la guitare acoustique pour "Roundabout"). Par contre, le chant... L'un dans l'autre, ce second album de Nova reste tout de même plus énergique que d'autres tentatives transalpines en demi-teinte, comme Il Volo par exemple. Maigre consolation.
note Publiée le samedi 13 août 2005
Note moyenne 2 votes
Vous devez être membre pour ajouter une note sur "Vimana".
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire sur "Vimana".