Vous êtes ici › Les groupes / artistesKEero Koivistoinen › Helium

Eero Koivistoinen › Helium

  • 1999 • Texicalli TEXCD 042 • 1 CD digipack

9 titres - 49:10 min

  • 1/ Hot C (5:12)
  • 2/ Doggy Bag (3:48)
  • 3/ Helium (5:30)
  • 4/ Catwalk (5:29)
  • 5/ Lumbango (6:18)
  • 6/ 19 (5:03)
  • 7/ Teranga (6:14)
  • 8/ Antik (6:31)
  • 9/ 3rd Version (5:04)

informations

Finnvox Studios, Helsinki, Finlande, 17-25 février 1999

line up

Eero Koivistoinen (saxophone soprano et ténor), Seppo Kantonen (piano, synthétiseur), Jukka Hakoköngäs (orgue), Raoul Björkenheim (guitare), Harri Rantanen (basse), Anssi Nykänen (batterie), Samuli Kosminen (percussions électroniques), Yamar Thiam (percussions, voix)

chronique

  • fusion > post moderne

De prime abord, on pourrait aborder "Helium" comme le disque d'une jeune recrue scandinave bien décidée à se faire les crocs sur la scène jazz internationale. Tout nous ramène à ce type d'analyse, de l'emballage à la musique, sautillante et énergique. Si un tel raccourci se justifie, il est aussi l'illustration éloquente de la quasi ignorance que les Européens entretiennent par rapport à leur propre culture. Souvent incollable quand il s'agit de retracer l'historique de la scène américaine, l'amateur se retrouve bien vite muet quand il s'agit de regarder ce qu'il y a dans sa propre assiette. Vous l'aurez aisément deviné, Eero Koivistoinen est en réalité un vieux briscard à qui on ne la fait plus. Partenaire de Edward Vesala au sortir des années soixante, il fût parmi les pionniers du free jazz et de la new thing sur le vieux continent. Ce n'est malheureusement pas avec cet album tardif qu'on pourra vraiment s'en rendre compte. Curieux de tout, ce saxophoniste de talent a eu tout le loisir de s'essayer, pendant plus de trois décennies, à un grand nombre de formules - jusqu'à devenir tout récemment chef d'orchestre au sein du UMO Jazz Orchestra - aussi ne serons nous pas surpris de voir Koivistoinen dans un contexte encore différent. Plus électrique, plus groove aussi, "Helium" prouve au moins que sa légendaire faculté d'adaptation n'est pas pure fantaisie. Avec sa batterie plus souvent rock que réellement jazz, ses claviers électriques et ses guitares brouillons, c'est un jazz fusion qui se souvient des soirées Pangaéennes que l'on découvre et celui d'un Weather Report parfois bien sage, coloration métissée comprise (l'africain "19") mais parfois peut-être aussi trop aseptisée ("Teranga"). Les options vaguement électroniques sont trop peu prépondérantes que pour prétendre à autre chose qu'à de simples ornementations sans conséquences. "Helium" n'est sans doute pas l'album le plus mémorable du saxophoniste. Il a même plutôt l'air d'une récréation, mais constituera toutefois une idéale première prise de contact.

note       Publiée le lundi 1 août 2005

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Helium" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Helium".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Helium".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Helium".

    Uhu Envoyez un message privé àUhu
    Ecouté quelques pistes de l'album wahoo, ça m'a l'air tout bon