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William Faith (basse), Thomas Morgan (batterie, percussions), Eva O (guitare, chant), Paris (claviers), Johann Schumann (basse), Rozz Williams (chant)
Oh la la la, un DVD de Shadow Project, voilà qui sent l'objet culte ! Les occasions de voir bouger feu Rozz Williams sur une scène ne sont effectivement pas légions...un DVD de Christian death pour un concert reformation, certes très correct et intéressant, mais qui reste un événement 'médiatique' plus qu'une véritable plongée dans l'univers du groupe et basta. Rien de cela avec 'And then there was death'. La partie live a ceci d'excitant qu'elle n'est pas présentée comme un simple concert, chaque morceau étant monté comme un collage de diverses occasions ce qui permet d'un coup d'oeil de se faire une idée de l'atmosphère de deux à trois gigs différents. On y découvre la scène avec d'un côté une croix à l'envers, de l'autre celle à l'endroit, témoins des interrogations mystiques manichéennes du groupe, Rozz Williams tantôt vêtu d'un habit de squelette, tantôt prisonnier d'une camisole de force et secoué par une donzelle, sans compter certaines scènes assez prenantes, comme celle de la messe noire montrant Rozz attaché à la croix tandis qu'un prêtre psalmodie avec le diable se moquant de lui dans son dos (perfo qui semblerait ridicule chez un autre combo mais qui, ici, sonne juste et bien glauque). A noter que le bassiste de cette époque n'était autre que William Faith. Bref, on réalise à quel point la démarche de Shadow project plonge loin et dangereusement au coeur des ténèbres. Mais le DVD ne s'arrête pas là, il propose une interview des musiciens entrecoupée de séances photo et un spoken word entre Rozz et Eva O. Je souligne cet aspect, car contrairement au DVD de Christian death, celui-ci nous permet de plonger dans l'intimité du groupe, de le découvrir backstage, de mieux cerner ses motivations et de réaliser la sincérité et la passion noire qui anime les artistes; un bien beau témoignage...
note Publiée le jeudi 28 juillet 2005
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FUCK YEAH ROZZ !!! Dès le début, c'est du sauvage, quel plaisir malgré le son "acceptable". J'avais effectivement reconnu William Faith à sa grosse tignasse, avant sa coupe de footballeur...