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Fripp & Eno › The equatorial stars

7 titres - 47:57 min

  • 1/ Meissa (8:08)
  • 2/ Lyra (7:45)
  • 3/ Tarazed (5:03)
  • 4/ Lupus (5:09)
  • 5/ Ankaa (7:01)
  • 6/ Altair (5:11)
  • 7/ Terebellum (9:40)

informations

Eno's Studio, Angleterre, 2004

line up

Brian Eno (programmation, claviers), Robert Fripp (guitare)

chronique

Dix ans après leur dernière collaboration en date, la très décevante suite "Healthy Colours" sur "The Essential Fripp & Eno", on n'avait vraisemblablement plus rien à attendre de nos deux compères, trop occupés qu'ils étaient tous les deux à déterrer chacun de son côté les trésors de leurs passés respectifs. Mais - et c'est toujours comme ça que ça arrive - au moment où on s'y attend le moins, Fripp et Eno tournent à nouveau leur regard vers les étoiles pour nous délivrer cet inespéré "The Equatorial Stars". Dès les premières secondes de "Meissa", le faux pas de "Healthy Colours" devient vite un mauvais souvenir qui s'en va mourir dans les profondeurs de l'oubli. Notre duo reprend les affaires courantes là où ils les avaient laissées près de trente ans plus tôt et font le pari de cartographier la voûte céleste. Depuis "Evening Star", les systèmes midi, les programmations informatiques et les Soundscapes ont pris le relais, aussi serait-ce étonnant d'entendre nos compères s'embarrasser d'appareillages technologiques depuis longtemps devenus obsolètes. Fripp & Eno sont avant tout des architectes du son, des manipulateurs de matière et ils sont sans doute bien plus à l'aise aujourd'hui qu'ils l'étaient à l'époque, encadrés par une multitude de machines qui scintillent dans la nuit. Étonnamment, les Soundscapes ne sont pas mis à contribution, exception faite de "Lupus", Robert Fripp préférant revenir à une sonorité de guitare plus naturelle. Et ça faisait bien longtemps. Le son est rond et chaud et tend à se fondre dans le décor là où autrefois il restait suspendu au-dessus de la toile, prêt à fondre sur celle-ci pour la lacérer avec application, le sourire aux lèvres. En fait, les parties de guitare de Fripp sonnent comme du Trey Gunn, et c'est pour le moins paradoxal. "The Equatorial Stars" est un album ambient somme toute correct mais qui ne possède pas l'aura hors du commun de ses illustres prédécesseurs. Il séduira néanmoins ceux qui auront particulièrement apprécié d'autres projets de Eno, notamment "Apollo : Atmospheres & Soundtracks" ou encore sa contribution à "Begegnungen" en compagnie de Moebius, Roedelius et Plank (Cluster).

note       Publiée le lundi 25 juillet 2005

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    commentaires

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    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    Amen.

    SEN Envoyez un message privé àSEN

    J'adore écouter de l'ambient, y'a pas mal de truc sympa mais pour ma part Fripp/Eno reste ce qu'il y a de mieux en la matière. J'ai du mal à trouver un équivalent émotionnel au minimalisme d'un morceau comme Lyra par exemple ! Je cherche pourtant ! Au final tout mes morceaux préférés sont soit de Fripp, Eno ou Fripp/Eno !

    Note donnée au disque :       
    Stalker Envoyez un message privé àStalker

    Moi, je le trouve de très bonne facture cet album. Idéal pour la détente et comme l'a si bien dit greg parfait pour nos méditations nocturnes. Franchement, une excellente collabo mais après, comme souvent avec l'ambient, c'est une question de goûts personnels.

    Note donnée au disque :       
    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    la dernière phrase m'atteint comme un tir de sniper sur un civil afghan

    fracture Envoyez un message privé àfracture
    LOL, près d'un an après, je n'avais pas vu la remarque de Proggy... t'en fais pas, j'ai pas encore pris trop de gras. ;o)) Pour le reste, je conseillerais à Greg de se lancer dans les Soundscapes de Fripp en solo, par exemple A Blessing of Tears ou le dernier en date: Love Cannot Bear.... si ce n'est déjà fait évidemment! (chez moi ça passe toujours mieux que ces traficotages avec ENO, y compris les passages de bandes en boucle de 1973)...