Vous êtes ici › Les groupes / artistes › F › Fripp & Eno › The essential Fripp & Eno
Fripp & Eno › The essential Fripp & Eno
- 1994 • Venture records CDVE920 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
SEN | dimanche 12 avril 2020 - 20:22 | |
69titi | lundi 17 août 2009 - 04:20 | |
20sangs | dimanche 8 avril 2007 - 10:26 | |
Trimalcion | mardi 23 août 2005 - 17:38 | |
Progmonster | lundi 25 juillet 2005 - 19:18 | |
Metatron | mardi 26 juillet 2005 - 13:11 |
8 titres - 75:19 min
- 1/ The Heavenly Music Corporation (20:59)
- 2/ Swastika Girls (18:38)
- 3/ Wind on Water (5:29)
- 4/ Evening Star (7:48)
- 5/ Healthy Colours I (5:36)
- 6/ Healthy Colours II (5:39)
- 7/ Healthy Colours III (5:35)
- 8/ Healthy Colours IV (5:35)
informations
Command Studio, Air Studio, Island Studio, Londres, Angleterre et Olympia, Paris, France, 1973-1974 et Eno's Studio, 1973 et 1994
line up
Brian Eno (synthétiseur, programmation), Robert Fripp (guitare)
chronique
Attention l'arnaque ! "The Essential Fripp & Eno" est une compilation déguisée ! Tout d'abord, si l'intégralité de "(No Pussyfooting)" est au rendez-vous, on s'étonnera de ne pas voir figurer "An Index of Metals" dans une collection qui se prétend essentielle. Peut-être que les bandes d'origine sont tout simplement irrécupérables... Déjà, rien que pour cette raison, cette anthologie tardive ne remplit pas son contrat. Ensuite, ceux qui, à juste titre, ne voient pas l'intérêt véritable qui pourrait dissimuler ce qui ressemble avant tout à une opération bassement mercantile passeraient à côté de la deuxième partie de l'album. Car, en effet, les quatre versions de "Healthy Colours" sont des inédits, enregistrés au studio d'Eno début 1994 ! Un détail qui passerait presque inaperçu. Et qui en vérité aurait dû le rester... Au début des années quatre-vingt dix, Robert Fripp et Brian Eno semblaient reprendre du poil de la bête. Pendant que les rumeurs du retour du Roi allaient bon train, Eno, lui, venait de sortir son album le plus audacieux depuis des décennies, "Nerve Net"(il contient d'ailleurs un des solos de guitare les plus incroyables de Robert Fripp sur "Distributed Being"). Sans doute au hasard de cette rencontre fortuite les deux hommes se sont dit qu'il serait peut-être plaisant de repartir au charbon. Mais les quatre variations de "Healthy Colours" ont bien du mal à faire ressurgir la magie qui habitait "(No Pussyfooting)" ou "Evening Star". Faut dire aussi que cette fois le propos n'est pas du tout ambient. Ce qui n'empêche pas notre duo d'expérimenter avec les derniers outils technologiques à leur portée. Ces quatre pièces - en fait, quatre prises - n'apportent rien, ni à titre individuel, ni sur l'échelle comparative puisque chacune d'entre elles induit ses variations en jouant sur la durée, l'instant, l'intensité et la nature de son intervention. Un embryon d'idée qui n'est jamais parvenu à dépasser ce stade primaire et qui achève de rendre cette publication complètement désuette.
note Publiée le lundi 25 juillet 2005
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "The essential Fripp & Eno" en ce moment.
tags
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "The essential Fripp & Eno".
notes
Note moyenne 6 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "The essential Fripp & Eno".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "The essential Fripp & Eno".
- 69titi › Envoyez un message privé à69titi
Je vais quand même laisser un commentaire sur ce disque. Même si comme Monsieur Progmonster, je regrette essentiellement l'absence d'An Index of Metals qui aurait brillament remplacé effectivement les erratiques healthy colors? je me rappelle que j'étais très heureux de mon achat à l'époque car il "remplacait" avantageusement dans mes oreilles les merveilles que sont No pussy footing et Evebning Star, en effet The Essential Fripp & Eno possède l'immense avantage d'être remasterisé et d'avoir un son bien meilleur que les deux opus majeurs cités. C'est effectivement le seul argument de ce disque. Les erratiques Healthy Colours n'ayant hélas eu qu'un rôle d'attrape gogo (que j'ai été ! ) par rapport à l'aspect bandes inédites... C'est la raison pour laquelle un remastering d'An Index Of Metals aurait été préférable, mais (marketing oblige) moins vendeur...
J'ajouterai pour clôre le sujet frip & Eno, que je possède en vinyl bootleg l'enregistrement d'une des famuses soirées parisiennes de 75 (je crois) où les deux compères prirent possession de l'Olympia. Ca, cela aurait été des bonus tracks intéressantes pour le coup, terminant admirablemnt la boucle (loops ! ) commencée par No pussy footing et divinement close par Evening Star.
François BAUGEY
- Note donnée au disque :