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Karl Biscuit › Secret love : compiled electropop works

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Membre Note Date
Shelleyan      jeudi 4 février 2010 - 08:56
Progmonster      dimanche 17 juillet 2005 - 14:11

cd • 15 titres

  • 1La Morte3:56
  • 2Loneliness3:14
  • 3Les Mêmes Histoires3:38
  • 4Regrets Éternels4:15
  • 5Requiem2:15
  • 6No Friends3:51
  • 7Fatal Rêverie5:13
  • 8Overwhelming Past5:16
  • 9Fallen Angel4:49
  • 10The Salvo of the Cannons5:02
  • 11Bémol Macabre2:58
  • 12Dark Lies5:17
  • 13Final2:33
  • 14Secret Love3:19
  • 15La Morte [remix]3:48

informations

Daylight Studio, Bruxelles, Belgique, 1984-1987

line up

Karl Biscuit (instruments, chant), Marc Hollander (saxophones, clarinette basse), Vincent Kenis (guitare, sampling), Blaine L. Reininger (violon), Winston Tong (chant), The Lavabos (cuivres)

chronique

  • new wave > electro pop

Pourquoi, parmi les douze titres choisis par Marc Hollander pour célébrer l'éclectique optique de son label Crammed Discs, a-t-il fallu jeter son dévolu sur Karl Biscuit ? Un homme au patronyme peu engageant, vous en conviendrez, voire pas sérieux du tout. Serait-ce parce que, comme sur tous les autres titres de la série Global Soundclash, Hollander y mit la main à la patte ? Allons, là, ça deviendrait trop facile... La carrière musicale de cet artiste improbable fût de très courte durée ; une interruption de carrière d'à peine quatre années compilées ici, avant que Biscuit ne retourne à sa passion première, la danse. La gestuelle figée sur ton sépia de la pochette nous donne d'emblée un éclairage pertinent sur la démarche robotique adoptée ici, où l'on se souvient du Bowie de "V-2 Schneider" et des coups de cafard de Ian Curtis dans des voies de garage pourries par l'humidité. Réunissant les titres des albums "Regrets Éternels" (1984), "Fatal Rêverie" (1986) et "Secret Love" (1987), le voyage auquel nous convie ce disque s'avère être en bout de course plutôt réussi, voire même inquiétant. La voix caverneuse et tramblotante de Karl Biscuit, entre David Sylvian (Japan) et Andrew Eldritch (Sisters of Mercy), renforce le côté troublant de ces arrangements musicaux des plus spartiates. Ce n'est pas vraiment la peine de chercher à disséquer cette musique pour y chercher quelque type d'innovation que ce soit. Le but n'est pas là. Cette collection de chansons électro-pop véhiculent avant tout des atmosphères, particulièrement prenantes en ce qui concerne les extraits du premier album (cfr l'instrumental "Requiem" ou encore les corbeaux de "Bémol Macabre" de l'album suivant), enrichies par la présence ponctuelle d'instruments à vents. Pour "Fatal Rêverie", je m'amuse à penser que la sonorité prédominante des synthétiseurs dessinera un sourire complice sur le visage des tous les anciens propriétaires de Commodore64, surtout à l'écoute de "Fallen Angel", sorte de Telex plus sombre. Les fanatiques des années quatre-vingt y trouveront assurément leur compte.

note       Publiée le dimanche 17 juillet 2005

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Je l'ai reçu hier et je suis sous le charme...Ca n'a l'air de rien et pourtant, insidieusement, ça dégage quelque chose de fort, limite déprimant...'Dark lies' tourne en boucle...

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Je connaissais de nom et je ne m'étais jamais penché sur la question. Quelle erreur ! De l'excellente new wave créative avec une voix bien particulière...Après toutes ces années, je découvre encore des trucs sur Guts...merci Proggy !

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