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William Sheller › Les machines absurdes
10 titres - 39:18 min
- 1/ Parade [le bel adieu] (4:03)
- 2/ Indies [les millions de singes] (4:42)
- 3/ To you (2:40)
- 4/ Moondown (4:05)
- 5/ Sunfool [une solitude ordinaire] (4:05)
- 6/ Athis (3:33)
- 7/ Misses Wan (4:01)
- 8/ Enygma Song (3:48)
- 9/ Les Machines Absurdes (2:58)
- 10/ Chamberwood [la vilaine maison] (5:23)
informations
Méga Studio, Studio Plus XXX, Voyager 1, France, 1999
line up
Thierry Caens (trompette), Jean-Pierre Catoul (violon), William Sheller (chant, claviers, programmation), Sylvain Luc (guitare, basse), Yves Bebey (batterie), Richard Décamps (clarinette), Gilles Demazière (basson), André Klenès (contrebasse), Olivier Mell (bombarde)
chronique
"Les Machines Absurdes" commence comme si le but avoué de ce nouvel exercice studio était d'effacer la déconfiture de l'électrique "Albion", six ans plus tôt. Ainsi, "Parade" intrônise le grand retour de la patte tendrement symphonique de William Sheller, lumineux comme "Univers", avec son cor victorieux, pondéré comme sur "Ailleurs" par la seule présence d'un quatuor à cordes. Mais "Indies" à sa suite vient nous faire mentir ; on avait déjà pu découvrir cet inédit sur la double compilation "Tu Devrais Chanter" parue un an plus tôt. Batterie et guitare avancent, conquérants, sur une mélodie aux senteurs orientales (sitar et violons). Puis, c'est "To You", gentille ballade au piano solo. On l'aura vite compris ; "Les Machines Absurdes" ne cherche donc pas à prendre à rebrousse poil ses auditeurs mais s'attache plutôt à leur apporter tout ce que Sheller leur a déjà procuré jusqu'ici. Le même schéma, le même cycle se perpétue à peu de choses près avec les titres suivants : c'est d'abord le magnifique "Moondown" qui réinstaure la cohabitation entre orchestre classique et groupe de rock comme nous avions pu l'entendre sur "Univers", mais heureusement l'ensemble se marie bien mieux aujourd'hui, puis vient "Sunfool" dont la progression rythmique marche sur les pas d'une guitare électrique. Cette dernière ne quitte pas nos pavillons à l'amorce de "Athis", premier titre de l'album qui voit Sheller faire sortir pour la première fois sa musique au travers de machines, justement... A partir de cet instant, le disque ne va plus jamais dévier de cette trajectoire (à l'exception de "Chamberwood" qui referme la marche, clarinette et quatuor à cordes compris). Le résultat est prometteur et reste digne de ses compositions antérieures. Tel qu'utilisé ici, ce nouveau procédé n'a pas de quoi changer la donne. Par contre, cela nous vaut tout de même un titre aussi inutile que "Misses Wan", plus proche d'Enigma que de Sheller à vrai dire. "Les Machines Absurdes" s'impose donc comme un parfait condensé des quinze dernières années d'aventures discographiques de l'artiste au gré de grammaires musicales diverses, sans que cela nuise à son intégrité.
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- nowyouknow › Envoyez un message privé ànowyouknow
Un bon album. Ptit bémol pour les petites errances variétoche : l'assez moyenne 'misses wan', 'athis' et son refrain lourd et trop répété. L'ensemble reste de bonne facture avec quelques excellentes compos comme Sheller sait en faire (Enygma song, Machines Absurdes...).
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