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Maroon Heaven, New-York, USA, décembre 1998-août 1999
Joseph Budenholzer (chant, guitare), Laura Cromwell (percussions), Paulo Geluso (basse), Julia Kent (violoncelle, chœurs), Laura Kraber (flûte, chœurs), Annabel Lee (chœurs, violon), Michael Moynihan (chœurs, musique), Connie Petruk (piano, chœurs), Greg Shakar (guitare, clarinette, chœurs), ...
Musiciens additionnels : Jarboe (choeurs)
Présence de Jarboe (Swans) ainsi que de Michael Moynihan et Annabel Lee (Blood axis)
Pour sa troisième sortie, Backworld confirme la tendance du précédent opus, soit une orientation toujours plus folk, moins froide, plus axée sur la mélancolie et la poésie, contrairement à ce que pourraient laisser supposer les titres ('Lake of ice', 'Bed of stone' ou 'Shadow of Eden'). Cette impression plus 'douce' est accentué par un chant double voix masculin/féminin, des orchestrations plus 'légères', moins tragiques, sans pour autant perdre cette sorte d'aura mystique qui caractérise la musique de Backworld. Si à première écoute, l'album semble assez uni et calme dans sa construction, le groupe s'en vient nous surprendre sans crier gare au huitième morceau avec un 'Destroying angels' plus rythmé (il m'évoque des échos de 'She said destroy' de Death in June), avec des atmosphères un brin plus celtiques, qui semblent marquer une certaine rupture puisque 'Lake of ice' qui s'ensuit dégage une impression plus glauque et pesante qui contraste avec le début du disque. Fausse alerte, 'After the fall', s'il est mélancolique à souhait renoue avec les climats plus doux des premières pièces. Fausse alerte, vraiment ? 'Magick is love' marque un nouveau sursaut avec son intensité et son rythme plus marqués. Le calme revient sur la fin de l'album mais un calme différent, plus inquiet qui pousse l'auditeur à s'interroger sur le message final de 'Anthems from the pleasure park', une sorte de délicieuse ambiguïté qui renforce l'efficacité de cette nouvelle réussite. Ces variations s'expliquent probablement par le fait que Backworld fonctionne de plus en plus comme un one-man project avec la participation de divers invités (et pas des moindres, Jarboe, Michael Moynihan et Annabel Lee) sur chaque morceau, même si Greg Shakar et Laura Kraber sont encore présents.
note Publiée le lundi 27 juin 2005
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Un grand groupe ! tout ce qu'ils font c'est de l'or, j'ai écouté "Isles of the blest" hier soir un grand moment comme à chaque fois. Ils viennent de sortir un cd : "The Hound Of Heaven - A Paraliturgical Opera In One Act" !!
Y a pas à dire, quand c'est réussi, ce genre de petit truc ça fait chialer sans minauder. Des mois que j'y reviens périodiquement à ce petit îlot de calme mélodique.
Sympa ces gens, j'ai commandé le disque sur leur site, ils m'ont demandé un mois après par mail ce que j'avais pensé de l'album. J'apprécie cette espèce de proximité d'une certaine scène avec son public, que se soit les mecs eux même qui viennent causer le bout de gras, ou par exemple un petit mot laissé dans une commande, ou encore la surprise d'un disque signé...
Un peu trop "folk", pas assez "dark", mais fort sympathique...