Vous êtes ici › Les groupes / artistesNMeshell Ndegeocello › Plantation lullabies

Meshell Ndegeocello › Plantation lullabies

cd • 13 titres • 53:10 min

  • 1Plantation Lullabies1:31
  • 2I'm Diggin' You [like an old soul record]4:25
  • 3If That's Your Boyfriend [he wasn't last night]4:31
  • 4Shoot'n up and Gett'n High4:14
  • 5Dred Loc4:05
  • 6Untitled1:41
  • 7Step into the Projects3:54
  • 8Soul on Ice5:08
  • 9Call Me4:45
  • 10Outside Your Door5:08
  • 11Picture Show4:38
  • 12Sweet Love4:54
  • 13Two Lonely Hearts [on the subway]4:16

informations

New York City, USA, 1993

line up

Geri Allen (piano), Luis Conte (conga), DJ Premier (platines), David Fiuczynski (guitare), David Gamson (batterie), Meshell Ndegeocello (chant, basse, claviers, programmation), Joshua Redman (saxophone ténor), Bill Summers (batterie, percussions), Wah Wah Watson (guitare), Andre Betts (programmation, boîte à rythme), Byron Jackson (choeurs), Bobby Lyle (piano), James Preston (piano)

chronique

  • electro funk

Bien que "Plantation Lullabies" soit le disque par lequel tout ait commencé, retrospectivement, c'est peut-être aussi l'album de Me'Shell NdégéOcello le moins intéressant de sa carrière, particulièrement si vous êtes à la recherche de musique sombre et experimentale. Cependant, il m'en faudra nettement plus pour m'empêcher de vous parler de cette artiste exemplaire qui, au regard d'une curiosité jamais démentie, mérite bel et bien sa place dans nos colonnes. Quand en 1993 ce disque apparaît dans les bacs, on parle surtout de lui parce qu'il est le premier album d'une artiste féminine autre que Madonna à paraître sur le nouveau label Maverick (puisque, pour rappel, cette firme de disque appartient à Miss Ciccone). "Plantation Lullabies" se caractérise par une assise funk irréprochable dans le sens où il répond à tous les canons du genre. A commencer par un groove indéfectible propulsé par ses lignes de basse magistrales, comme l'illustre d'entrée de jeu "I'm Diggin' You [like an old soul record]" ou le semi tube "If That's Your Boyfriend [he wasn't last night]", mêlant rythmique hip hop et saveurs jazzy. Malgré les apparences, nous lorgnons ici du côté de l'acid jazz façon Brand New Heavies ou Young Disciples plutôt que de Michaël Jackson... "Plantation Lullabies" sert donc pour ainsi dire de faire-valoir ; une première carte de visite qui fait le point sur les nombreuses compétences de la dame. Des sonorités trop plastiques au claviers, des programmations rythmiques convenues finissent par fatiguer l'oreille de ceux qui ont une culture musicale resté sciemment à l'écart de cette esthétique. Et même si l'on perçoit par bribes d'autres influences que le jazz (le rock et la musique pop entre autres), lui conférant une autre dimension, ce premier disque souffre de quelques longueurs et aurait peut-être gagné à se délester de trois ou quatre titres.

Moyen
      
Publiée le vendredi 24 juin 2005

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Plantation lullabies" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Plantation lullabies".

    notes

    Note moyenne        2 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Plantation lullabies".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Plantation lullabies".