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Drudkh › The swan road

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le.cardinal      mercredi 20 octobre 2010 - 21:55
Spektr      dimanche 11 mars 2007 - 14:06
Ellestin      mercredi 2 août 2006 - 16:55
benediiktus      samedi 25 février 2006 - 00:58
Ghoul Master      jeudi 2 février 2023 - 10:40
Storm      mardi 17 janvier 2023 - 22:24
Demonaz Vikernes      jeudi 17 novembre 2016 - 15:04
Rikkit      lundi 18 avril 2016 - 23:21
Rastignac      samedi 10 octobre 2015 - 13:44
Svatislav      mardi 4 décembre 2012 - 15:41
vargounet      dimanche 25 décembre 2011 - 00:42
Sgt.Patton      jeudi 4 août 2011 - 16:29
M-Atom      mardi 16 novembre 2010 - 17:32
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Nokturnus      dimanche 27 janvier 2008 - 18:09
Kara-Shehr      mercredi 4 avril 2007 - 14:16
zbr      mercredi 27 décembre 2006 - 00:32
juj      lundi 21 août 2006 - 13:47
Sheer-khan      mardi 28 juin 2005 - 19:09
Uriel      lundi 27 juin 2005 - 19:51
AlXX      jeudi 27 mars 2014 - 21:45
Sigur_Langföl      dimanche 3 octobre 2010 - 20:42
BlackMetalhead      lundi 17 septembre 2007 - 18:04
érèbe      samedi 25 novembre 2006 - 19:34
devin      mercredi 16 août 2006 - 21:24
Titan      mardi 4 avril 2006 - 22:23
schockraum      vendredi 10 mars 2006 - 04:10
Dead26      mercredi 31 août 2016 - 12:38
CYBERDEATH      dimanche 22 janvier 2006 - 05:30

cd • 7 titres

  • 11648
  • 2Eternal sun
  • 3Blood
  • 4Glare of 1768
  • 5The price of freedom
  • 6Fate
  • 7Song of sich destruction

informations

Enregistré en été 2004.

chronique

  • pagan black metal

Il faudra de nombreuses écoutes pour admettre que c'est bel et bien Drudkh qui nous revient ici par "The swan road". Mais on finira par y arriver. Car si le mystérieux combo est toujours décidé à faire du pagan triste, déchirant même, il brouille terriblement les pistes du passé en changeant totalement son son, sa voix, en accélérant régulièrement le tempo à la limite du blast et en baissant d'un cran dans la qualité jusqu'ici exceptionnelle de ses fameux leads cristallins. Les riffs qui tournent en boucle sont toujours aussi bons, mais leurs échos sont morts et ils en sont moins beaux. Les guitares sont trop séches, la batterie trop plate. Les ruisseaux acoustiques au bord desquels on s'était accroupi en se tenant la tête pour chialer tout son saoul sont comme moins émouvants, glacials, plus maigres et désolés. Et puis il y a cette voix, sans effet ni distance qui vous gueule à l'oreille sans aucune émotion, juste de la violence, de la brutalité. Que s'est-il donc passé dans la clairière de Drudkh pour qu'il n'y ai plus d'échos? Plus d'étoiles ni de ciel, juste sécheresse et poussière? La linéarité, la naïveté touchante des leads mélancoliques, la grande simplicité des rythmes de batterie... tout ce que Drudkh élevait au rang de dépression et de tristesse sublime à coup d'espace sonore est aujourd'hui réduit à sa simple expression, à sa facture primaire révélant ses défauts, les approximations et les facilités. Il va donc nous falloir réapprendre à errer, oublier le ciel haut pour un bois plus serré, faire le deuil difficile des gemmes de beauté bruts dont les mystérieux Drudkh incrustaient leurs chansons. Intro sans intérêt, "Eternal sun" moyenne et une dernière pièce de folklore ukrainien qui comblerait nos yeux si elle ne durait pas quatre trop longues minutes... c'est un tiers de l'album qui laisse à désirer. Mais lorsque l'on est prêt, une fois qu'on a admit que "Autumn Aurora" marquait la fin d'un son qui portait la douleur au delà du déchirement, on prend la route du cygne, et la beauté revient. "Blood", "Glare of 1768", The price of freedom" et "Fate"... s'extrayant peu à peu de ce son étriqué, les riffs de nostalgie, les éclats magnifiques des leads qui s'entrecroisent, la lourde mélancolie qui gonfle les accords nous ramènent au pays. L'inspiration est là, les riffs résonnent d'images, les acoustiques larmoyent ou donnent du coeur au ventre par leurs accents épiques... les apothéoses d'un "The price of freedom" aux guitares éclatantes : c'est un bien long chemin que cette route du cygne avant qu'il ne nous mène au coeur des larmes de Drudkh; mais malgré la poussière et la pluie disparue, grâce à la violence superbe, à la noiceur cendrée, grâce à de très bons riffs noyés de leads sublimes, les quatre pièces centrales de ce troisième album retrouvent de cette grandeur que l'on croyait passée. Ne désespérez pas lors du premier voyage, ne laissez pas ce son vous maintenir à l'écart. Drudkh est bien de retour, son black metal qui chiale et son goût du passé, des histoires belles et tristes qu'ils se racontent sans cesse en hurlant sur leur sort, légendes de fiers guerriers, de nature maltraitée, d'ancêtres oubliés. Ne désespérez pas : Drudkh le fait pour vous, avec classe et talent, et sa pointe de génie.

note       Publiée le dimanche 19 juin 2005

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    La chronique est assez juste, les pièces d'ouverture et de clôture ne sont pas vraiment ce que l'album offre de mieux. Les 4 titres centraux sont excellents par contre et proposent un nouveau visage pour le groupe. Pas l'album le plus facile de Drudkh mais il en vaut la peine

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    Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

    Terriblement humain, alors que Forgotten Legend et Autumn Aurora étaient forestiers. Plus grossier, plus raw en fait et du coup plus imparfait, presque plus black, mais olalala, pas plus mauvais, olalalala, non non. Saenko fait poindre ses élans natios et énervés, et c'est un poil différent mais toujours aussi beau et puissant.

    Putain ses leads qui sortent de nul part, c'est juste parfait.

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    /

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    Sgt.Patton Envoyez un message privé àSgt.Patton

    Jusqu'à récemment, j'avais encore beaucoup de mal à me pencher sur d'autres albums de Drudkh que le sublime "Autumn Aurora", ayant l'impression de ne jamais retrouver ses qualités atmosphériques si particulières (je ne me suis jamais remis du lumineux "Sunwheel"). Je viens de passer le cap, et suis en train de m'écouter en boucle ce "Swan Road". Une fois accepté cette rudesse nouvelle dont il est question dans les commentaires précédents, je me prends une vraie claque, telle qu'avait pu l'être ma découverte d'Autumn Aurora. Une musique plus hargneuse, mais qui récèle tout autant de beautés, emplie de tristesse sans être dénuée de ses moments de lumière (les passages en Majeur de "Fate" foutent des frissons"). Bref, je suis loin d'être un passionné de Black, mais Dieu que ce groupe est grand.

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    M-Atom Envoyez un message privé àM-Atom

    je l'aime de plus en plus celui ci ! en fait je trouve que c'est cette rudesse qui rebute de prime abord qui le rend attachant par la suite...enfin c'est mon ressenti.

    Note donnée au disque :