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Archie Shepp › Attica blues
- 2001 • Impulse! UCCI-9022 • 1 CD
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Membre | Note | Date |
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azfazz | jeudi 25 janvier 2007 - 18:09 | |
darkmagus | mardi 26 mars 2013 - 17:33 | |
CeluiDuDehors | samedi 17 mars 2007 - 11:28 | |
Progmonster | lundi 6 juin 2005 - 11:45 | |
Dioneo | samedi 16 février 2019 - 13:34 | |
kouna | mardi 8 novembre 2016 - 22:41 | |
Macbeth | jeudi 16 février 2006 - 12:39 | |
Tallis | lundi 18 février 2019 - 11:12 |
10 titres - 37:08 min
- 1/ Attica Blues (4:47)
- 2/ Invocation : Attica Blues (0:19)
- 3/ Steam, Pt.1 (5:07)
- 4/ Invocation to Mr. Parker (3:16)
- 5/ Steam, Pt.2 (5:10)
- 6/ Blues for Brother George Jackson (4:00)
- 7/ Invocation : Ballad for a Child (0:29)
- 8/ Ballad for a Child (3:36)
- 9/ Goodbye Sweet Pops (4:22)
- 10/ Quiet Dawn (6:12)
informations
A&R Recording, New York City, USA, 24-26 janvier 1972
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Roland Alexander (saxophone ténor), Ollie Anderson (percussions), Marion Brown (saxophone alto, flûte, percussions), Dave Burrell (piano électrique), Roy Burrowes (trompette), Walter Davis, Jr. (piano électrique), Cornell Dupree (guitare), Romulus Franceschini (chœurs), Jimmy Garrison (contrebasse), Charles Greenlee (trombone), Beaver Harris (batterie), Billy Higgins (batterie), Leroy Jenkins (violon), Ronald Lipscomb (violoncelle, violon), Charles McGhee (trompette), Calo Scott (violoncelle, violon), Lakshminarayana Shankar (violon), Archie Shepp (saxophone ténor et soprano), Clifford Thornton (cornet), Joe Lee Wilson (chant), Roland Wilson (basse), Kiane Zawadi (trombone), Henry Hull (chant), Cal Massey (trompette), Michael Ridley (trompette), James Ware (saxophone baryton), Clarence White (saxophone alto), Charles Stephens (trombone), Bill Robinson (saxophone ténor), John Blake (violon), Gerald Jemmott (basse), William Kunstler (narrateur), Joshie Armstead (choeurs), Hakim Jami (euphonium), Waheeda Massey (choeurs), Albertine Robinson (choeurs), Juma Sultan (percussions)
chronique
- rhythm and blues > orchestral
Plus que jamais préoccupé par le devenir de ses frères, Archie Shepp finit par se libérer de toutes contraintes en s'épanouissant dans des formes nouvelles qui ont de quoi laisser circonspects ceux qui ne connaissent de l'artiste que les échos rugueux de ses titres les plus emblématiques issu de "Fire Music" ou "Mama Too Tight". Après l'ambitieux et déroutant "Things Have Got to Change", Archie Shepp revient avec un projet encore plus hors du commun qui finit par laisser une portion infime, voire inexistante, au free jazz. "Attica Blues" a en effet des airs de blues opéra, quand il ne s'agit pas, plus simplement, de bande son pour un film de Blaxploitation ! Prenez sa plage titre par exemple ; aussi grandiose que surprenante, elle s'articule autour d'un groove funk et tendu, puissant et tourmenté, d'une profondeur et d'une richesse proprement hallucinante qui peut aller se mesurer, sans le moindre problème, aux missiles du Graham Central Station. "Ballad for a Child" joue quant à lui la carte de la sensibilité soul, façon Marvin Gaye. Avec l'aide de Leroy Jenkins et une quantité non négligeable d'autres violonistes, le disque, arborant un format chanson plus conventionnel du haut de ses dix courtes plages, joue les "Porgy and Bess" du nouveau siècle ("Steam, Pt.1 & 2" et surtout "Good Bye Sweet Pops"). Sur "Attica Blues" plus que sur n'importe quel autre de ses disques, la vénération quasi religieuse mais toujours sous-entendue qu'Archie Shepp porte depuis ses tous débuts à Duke Ellington prend tout son sens. Un travail orchestral ébourrifant qui montre que le saxophoniste a décidément plus d'une corde à son arc. Entrecoupé de brèves interventions narratives, celles-ci donnent le ton d'un album qui surprend par sa grande cohésion et où les transitions ne jurent jamais. On comprend peut-être mieux aussi pourquoi Frank Zappa tenait en respect ce musicien bien plus universel qu'on voudrait bien nous le faire croire quand il fait chanter sa jeune fille de sept ans sur le délicat "Quiet Dawn" qui referme le disque.
note Publiée le lundi 6 juin 2005
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Note moyenne 8 votes
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- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Pour Baba Yaga la sorcière, c’est là : https://www.youtube.com/watch?v=2p9i463d3CA.
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Oulah, c'est téméraire, en même temps, ça ! (Attention à la masse critique, quoi). (EDIT : Ceci-dit c'est à peu près ce qu'on entend sur le Yo La Tengo que j'ai mis en lien plus bas, hein, le "on en met plein ça fera une moyenne pas trop fausse" - thématique nucléaire en sus, d'ailleurs).
- Note donnée au disque :
- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Ou alors tu en mets plein ensemble, en moyenne ça chante juste comme dans Baba Yaga la sorcière.
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Ou Kids United, ouais... Mais y'a des exceptions. (It's a Motherfucker... Don't you know ? ...).
- Note donnée au disque :
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
Les enfants qui chantent, c'est toujours un peu un cauchemar. Et quand ça chante bien, c'est les Choristes.