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Porno For Pyros › Good God's urge
- 1996 • Warner bros. records 9362 46126 2 • 1 CD
cd • 10 titres • 38:22 min
- 1Porpoise Head04:14
- 2100 Ways03:42
- 3Tahitian Moon03:47
- 4Kimberly Austin03:13
- 5Thick of It All04:43
- 6Good God's Urge!03:52
- 7Wishing Well03:40
- 8Dogs Rule the Night03:22
- 9Freeway04:23
- 10Bali Eyes03:26
informations
Shangri-La Studio, Zuma Beach et The Record Plant, Los Angeles, Californie, USA, 1995
line up
Daniel Ash (guitare), Leo Chelyapov (clarinette), David J (basse), Peter DiStefano (guitare, samples, chœurs), Perry Farrell (chant, percussions, samples, harmonica, herpe, claviers), Flea (basse), Kevin Haskins (samples), Martyn LeNoble (basse), Dave Navarro (guitare), Stephen Perkins (batterie, percussions, samples, choeurs), Mike Watt (basse), Thomas Johnson (claviers, samples), Kimberly Juarez (choeurs), Lili Haydn (violon), Ralf Rickert (trompette), John Flannery (guitare), Josh Klassman (choeurs), Christine Cagle (choeurs), Matt Hyde (guitare slide, samples), Shawn London (choeurs)
chronique
"Good God's Urge", qui embraya le pas trois ans après la sortie du premier album de Porno For Pyros, ralentit encore un peu plus la cadence. C'est un nouveau tir groupé d'une dizaine de chansons bien ramassées sur elles-mêmes mais qui se laissent bercer, peut-être plus que de raison, dans les bras langoureux d'un néo-psychédélisme franchement baba cool. Les guitares acoustiques suffisent désormais à soutenir sur leurs frêles épaules la charpente de mélodies que l'on n'a aucune peine à s'imaginer chanter autour d'un feu de joie sur une plage californienne ("Kimberly Austin", "Bali Eyes"). Fais passer le spiff, frère... Les quelques instants nerveux, trop rares, finissent par paraître incongrus et ont tout du bad trip qui se reprend in extremis quand le refrain se rappele à notre bon souvenir ("Tahitian Moon"). L'intérêt nouveau de Perry Farrell pour l'électronique (utilisation de samplings plus massivement crédités que réellement crédibles) finit par donner à cette seconde expérience les contours d'une mise en jambe avant l'exercice en solitaire qui finira bien tôt ou tard par aboutir ("Song Yet to Be Sung" en 2001). "Good God's Urge" s'illustre donc avant tout par une collection de petites perles pop imprégnées de l'aura énigmatique du chanteur. Au rayon des petites merveilles à saisir pour entamer la confection de son collier, il y a des titres comme "Wishing You Well" ou "Thick of It All". Finalement, "Dogs Rule the Night" est bien le seul à nous ramener à l'ambiance agitée de leur précédent effort. Un titre ! Étrangement, le nombre conséquent d'invités n'apporte pas au disque un effet de densité, celui-ci étant même bien plus posé que son prédécesseur. De l'ordre de l'anecdote, on pointera également la présence de Dave Navarro sur "Freeway" en compagnie de Flea. L'ancien Jane's Addiction, alors Red Hot Chili Peppers, reprendra bientôt du service - avec l'aide de Flea précisément - sur "Kettle Whistle", mettant un terme à la parenthèse Porno For Pyros, certes pas essentielle mais pour le moins bien agréable.
note Publiée le samedi 4 juin 2005
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- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
Et donc...
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il est à son sommet pendant les débuts de soirées de canicule, lui. Garanti.
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- Procrastin › Envoyez un message privé àProcrastin
Et hop, c'est sa saison à celui-ci!
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- Procrastin › Envoyez un message privé àProcrastin
Ben tiens, en parlant de pop... Cet album ne paie pas de mine au premier abord mais c'est un sacré grower! Je me réveille avec le miaulement de Perry Farrell (kimberly Auuuuustinnnn) dans les neurones régulierement (oui miaulement, ce vil matou oscille de l'agicheur à la menace plus vite qu'un chat de goutière). Que de morceaux qui titillent de vieilles montées, Thick of it all, Wishing well...Ce dernier sonne comme une menace qui me rappelle la méchanceté enrobée de sucre d'un certain All We Ever Wish de Time of Orchids. (C'est marrant parceque quand je l'ai choppé à 1 euro je m'étais juste dit "Oh c'est sympa mais ca casse pas 3 pattes" ;et au final c'est le seul que j'écoute encore de cette fournée)
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- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
Et un tag psyché de plus, un. Ce 4/6 semble crier "contre-chro moi" de tous ses fibres, car de l'intro puissamment opiacée (si quelqu'un a une explication à l'obsession des artistes psychédéliques pour les marsouins...) au lancinant et un brin Donovanesque Bali Eyes, y'a rien à jeter dans cet album. Et les quelques accélérations sont vraiment complètement barrées, même si il n'y a rien non plus de la trempe de Three Days (faut pas rêver...).
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