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Michael Nyman › The draughtsman's contract

  • 2004 • Virgin 7243 5 98443 2 9 • 1 CD digipack

7 titres - 40:20 min

  • 1/ Chasing Sheep is Best Left to Shepherds (2:33)
  • 2/ The Disposition of the Linen (4:47)
  • 3/ A Watery Death (3:31)
  • 4/ The Garden is Becoming a Robe Room (6:05)
  • 5/ Queen of the Night (6:09)
  • 6/ An Eye for Optical Theory (5:09)
  • 7/ Bravura in the Face of Grief (12:16)

informations

Studio 80 et Berry Street Studio, Angleterre, 1982

line up

Alexander Balanescu (violon), Malcolm Bennett (basse), Andrew Findon (saxophone baryton), Barry Guy (contrebasse), John Harle (saxophone alto, soprano et ténor), Ian Mitchell (clarinette, basse clarinette, saxophone alto), Michael Nyman (piano, clavecin), Elisabeth Perry (violon), Steve Saunders (trombone), Keith Thompson (saxophone ténor)

chronique

On le sait, le nom de Michael Nyman est pour ainsi dire indissociable de celui du réalisateur Peter Greenaway. Au moins jusqu'à "Prospero's Books", ce tandem fût - dans son genre - un des rares à disposer de cette alchimie magique, à l'instar d'autres toutes aussi étonnantes que célèbres (Sergio Leone/Ennio Morricone, David Lynch/Angelo Badalamenti et dans une moindre mesure, Tim Burton/Danny Elfman ou encore Emir Kusturica/Goran Bregovic). "The Draughtsman's Contract" immortalise pourtant déjà une seconde phase dans leur étroite collaboration, la première s'étant pour l'essentiel articulée autour de courts métrages, et donc à l'abri de bien des regards. "Chasing Sheep is Best Left to Shepherds" est un thème bien connu que bon nombre d'entre vous reconnaîtront pour vous être souvenus l'avoir déjà entendu comme générique télé, voire comme spot publicitaire. Triste culture qui n'obéit qu'à la loi du marché... Mais au-delà de ça, le plus embarrassant peut-être est le titanesque travail de relecture auquel Nyman du se plier sous la demande de Greenaway. "The Draughtsman's Contract" est en effet une déclinaison exclusive de la musique de Henry Purcell. Choix logique pour qui désire illustrer musicalement un scénario dont l'action se passe dans l'Angleterre du dix-septième siècle, mais quand même... Clarinettes, violons et clavecin mènent le bal dans des crescendos extatiques jamais effrayés de s'épencher en couches de plus en plus denses à superposer de manière successives. Voilà peut-être le seul élément tributaire du vingtième siècle que l'on peut retrouver dans cette musique de film qui, finalement, fait presque regretter la délicatesse et le raffinement du compositeur dont elle s'inspire. Michael Nyman est un compositeur surestimé à qui on peut laisser comme seul mérite en vérité la capacité d'intéresser les plus timorés d'entre nous à la grande musique. Tout cela en esperant bien entendu que ceux qui s'y frotteront pousseront la curiosité jusqu'à se replonger dans sa source.

note       Publiée le jeudi 2 juin 2005

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