Tears Eviction › Once Again... Draconian Decay

Tears Eviction, c'est ce qu'on fait de mieux dans le genre deathcore basique de chez basique. Après une intro tout droit sortie d'Orange Mécanique, voilà que déferle vagues de batterie binaires à souhait, mosh parts et compagnie. Notons la chute après "la bonne petite fête d'ultraviolence" déclamée par MacDowell figure ce qu'on fait de pire dans le genre "j'enchaîne un roulement de batterie avec une grosse guitare après un sample de film". Passons. Ah, le deuxième titre, c'est du marteau-piqueur ça madame ! Et vas-y que j'te vrille l'esprit, avec le sourire. Dommage que la voix soit clichesque au possible. Ah, oui, ça repart, la grosse caisse est pas mal, ça pique les tympans. Tiens, le 3e titre est encore pire ! Ca cogne sec, et sévère, comme Mme Faucon à l'école primaire. D'ailleurs, j'ai mon jean qui vibre à chaque coup de batterie, assurément le point fort du groupe. Malheureusement, je n'ai plus de cheveux, je ne peux plus headbanger sur ces parties cervicales. J'aurais voulu pourtant. Comme Mme Faucon nous donnait des images d'Olive et Tom (sic) quand on était gentil, Tears Eviction nous propose un 4e titre au fort relent hardcore de chez mamie, tough guy dans ta gueule. Ah j'ai le crâne rasé, cool. Dommage, je n'ai pas les tatouages, ni le bodybuilding. On va faire avec, et ce 5e titre grindesque joussif. Au final, un maxi qui défouraille bien la gueule (comme toutes les productions Customcore cela dit en passant), qui manque de personnalité certes (comme toutes les productions Customcore cela dit en passant), mais qui ne manque pas de puissance ni d'efficacité (comme toutes les productions Customcore cela dit en passant). Cool.