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Swans › The Burning World

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Les.Mondes.Gothiques      vendredi 5 août 2005 - 08:18
Dead26      jeudi 3 décembre 2020 - 13:06
zugal21      samedi 14 novembre 2020 - 11:10
taliesin      jeudi 10 mai 2018 - 17:42
Raven      dimanche 28 février 2016 - 00:48
Trelkovsky      jeudi 4 septembre 2014 - 18:26
Wotzenknecht      vendredi 19 juin 2009 - 18:26
Warsaw      mardi 2 janvier 2007 - 11:50
gregdu62      mercredi 22 décembre 2021 - 09:25
Seijitsu      dimanche 27 avril 2014 - 13:03
torquemada      lundi 31 janvier 2011 - 23:05
viandes      mercredi 10 février 2010 - 22:37
Charisman      dimanche 5 juin 2005 - 00:34
EyeLovya      mercredi 26 août 2020 - 22:51
tradeforall      lundi 31 octobre 2005 - 13:32

cd • 10 titres

  • 1The river that runs with love won't run dry
  • 2Let it come down
  • 3Can't find my way home
  • 4Mona Lisa, Mother Earth
  • 5(she's a) Universal emptiness
  • 6Saved
  • 7I remember who you are
  • 8Jane Mary, cry one tear
  • 9See no more
  • 10God damn the sun

informations

Enregistré à New York, Usa, 1988-1989

line up

Michael Gira (chant, guitares), Jarboe (chant, claviers)

Musiciens additionnels : Fred Frith (violon), Bill Laswell (basse), Norman Westberg (guitares), Jason Anses (basse), Virgil Moorfield (batterie), Nicky Skopelitis (baglama, bazouki), Shankar (double violon), Jeff Bova (claviers), Aiyb Dieng (percussions), Trilok Gurtu (tablas), Bernard Fowler & Fred Fowler (choeurs), Karl Berger (vibes, arrangement des cordes et conduite), Mark Feldman (violon), Larry Packer (violon), John Kass (viole), Richard Carr (viole), Garo Yellin (violoncelle)

chronique

Voilà un ovni dans la carrière du duo mythique. 'The burning world' ne souffre d'aucune faute de production ou d'interprétation, et la longue liste d'invités de marque et d'un ensemble à cordes démontre la grande ambition de l'oeuvre. Ce qui déroute sur cet album c'est plutôt le ton général et le style. Si les américains avaient su négocier divinement le virage vers une musique plus folk et atmosphérique tranchant avec les passages les plus déchaînés, j'avoue rester sceptique quand à l'approche blues-country-world de 'The burning world'. Essentiellemnt acoustiques, les compositions lorgnent par moment vers la pop américaine des 50s ('She's a universe...', 'Saved') et même la veillée new age au coin du feu ('Mona Lisa, Mother Earth', 'Jane Mary...') ou plus proche du psychédélisme 70s ('See no more'). Bien sûr on ne peut que rester ébahis devant tant de maîtrise et d'émotions, et la superbe ballade de fin 'God damn the sun' atteste le génie de Michael Gira en matière de songwriting. Il en ressort que 'The burning world' ressemble à un de ces albums un peu trop léché, presque 'grand public' (ce qui n'est pas forcément une faute de goût) dont on ne peut que saluer le résultat tout en s'inquiétant sur la direction à venir du groupe. Heureusement pour nous, les Swans n'en avaient pas encore fini avec le désespoir et cette quête perpétuelle de la lumière. Une illumination passagère très belle mais loin d'être la meilleure pour aborder le groupe.

note       Publiée le dimanche 15 mai 2005

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    commentaires

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    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Qui est le meilleur morceau de cet album de Summoning.

    Dead26 Envoyez un message privé àDead26

    La 5 me fait penser à la 5 (Kôr) Summoning/Dol Guldur.

    Note donnée au disque :       
    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Peu à peu, je m'y fais à cet album que je trouvais un peu insipide au début. Décidémment, Swans est un grand groupe et quand vous êtes touchés par la beauté vénéneuse de ses albums, vous ne pouvez plus vous échapper.

    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    Mon premier Swans, cadeau inattendu (Merci, Noble Gutsien). Ca me plait ; je n'ai que trois écoutes au compteur. Ce que je préfère, ce sont les morceaux qui ont quelque chose d'un peu solennel. Et ça tombe bien, il y en a quelques uns.

    Note donnée au disque :       
    22goingon23 Envoyez un message privé à22goingon23

    The Burning World vient d'être réédité par le label américain Water et c'est un pur bijou exhumé à nouveau étincelant. Je suis en train de le réécouter et ce disque est une merveille. Je ne lui trouve rien de "mainstream" ; l'univers est bien celui des Swans, tour à tour ombrageux, cruel, mélancolique et d'une beauté raffinée. Il oscille subtilement entre sensualité orientale et recueillement médiéval (danse macabre et vêpres mariales). Un style proche de Dead Can Dance. Son atmosphère éthérée et charnelle annonce le diptyque suivant White Light..../ Love Of Life. Le son est magnifique mettant en valeur la richesse et la luxuriance des instruments et des arrangements. Gira déteste cet album et je ne comprends pas pourquoi : certes, la travail à la production de Laswell n'a pas été du goût du barde apollinien et beaucoup lui reproche sa texture trop polie. Dans leur discographie, il représente une oeuvre transitoire, sorte de purgatoire où le mysticisme cérémoniel du premier âge (Cop, Young God, Holy Money, Children Of God) entre en fusion orgasmique avec les aspirations vivantes pulsionnelles.