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Rustichelli / Bordini › Opera prima

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Progmonster      jeudi 12 mai 2005 - 12:13

6 titres - 40:44 min

  • 1/ Nativita (8:14)
  • 2/ Icaro (7:43)
  • 3/ Dolce Sorella (5:22)
  • 4/ Un Cane (5:20)
  • 5/ E Svegliarsi in un Giorno (5:17)
  • 6/ Cammellandia (8:48)

informations

Italie, 1973

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Paolo Rustichelli (orgue Hammond, mellotron, VCS3 Arp, piano, percussions, chant), Carlo Bordini (batterie)

chronique

  • symphonique

Même réduite à sa portion congrue, la musique progressive reste identifiable entre mille. "Opera Prima" est un superbe album à qui l'on devrait accorder plus d'attention. C'est à ma connaissance un des disques les plus systématiquement absents des listes convenues dressées par l'intelligentsia progressive. Le fait qu'il s'agisse là d'un duo n'est sans doute pas étranger à leur disqualification acquise d'office. Mais je reviens à ce que je disais ; ce qu'il y a de surprenant chez Paolo Rustichelli et Carlo Bordini, c'est que leur musique, même dans une formation aussi restreinte, demeure d'une incroyable puissance. Le premier officie aux claviers et au chant. Le second à la batterie. Pas de guitare donc, ni de basse (ce déficit se comblant généralement sans trop de difficulté), mais des couches et des couches de claviers (orgue hammond, piano électrique, moog, mellotron) pour enrober leur son dans un couffin duveteux où préciosité ne rime pas nécessairement avec excès. Car, il faut bien l'avouer, c'est à Emerson, Lake and Palmer que l'on songe très rapidement à l'écoute de "Nativita". Mais contrairement aux anglais, Rustichelli et Bordini privilégient l'émotion à la démonstration. A titre d'exemple, un titre comme "Dolce Sorella" me fait fondre littéralement sur place ; sur fond de procession au caractère liturgique s'élève une mélodie poignante chantée par le timbre cassé et typiquement italien d'un Rustichelli plus Zucchero Fornacciari que nature. La moitié des titres sont des instrumentaux et les interventions vocales n'ont pas pour objet de monopoliser l'espace. Vous voilà peut-être rassurés. "Opera Prima", disque progressif italien atypiquement typique, se pare aussi d'une imagerie insolite (la photographie de David Booth qui orne sa pochette) et peut-être pas innocente ; c'est vrai qu'on a tellement pris le pli des illustrations pseudo oniriques à moitié ratées que celle-ci ne peut susciter qu'étonnement. La musique contenue sur "Opera Prima", c'est un peu l'idée d'une force tranquille qui love de ses bras un coeur tendre et fragile.

note       Publiée le jeudi 12 mai 2005

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