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Il Rovescio Della Medaglia › La Bibbia

6 titres - 32:55 min

  • 1/ Il Nulla (4:54)
  • 2/ La Creazione (5:17)
  • 3/ L'Ammonimento (5:19)
  • 4/ Sodoma E Gomorra (4:51)
  • 5/ Il Giudizio (10:15)
  • 6/ Il Diluvio (2:14)

informations

Italie, 1971

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Enzo Vita (guitare), Pino Ballarini (chant, flûte), Gino Campoli (batterie)

chronique

  • hard rock psychédélique

J'ai un secret à vous révéler ; il n'y a rien de plus facile que de distinguer un bon d'un mauvais album de rock progressif. Pour se faire, traînez sur la toile ou compulsez les bouquins qui traîtent du sujet. Repérez les disques sous-côtés, négligés ou carrément descendus en flêche. Excepté les références obligées des pères du mouvement que d'aucun pensent intouchables à tel point qu'on cultive à leur égard une idolâtrie que je trouve aussi discutable que dangereuse, cette petite astuce est surtout à mettre en application à l'encontre des groupes nettement moins exposés. Méfiance, méfiance les amis. Heureusement, tonton Prog veille au grain et trie pour vous dans le but d'extraire des détritus le délectable. Un exemple effarant : le groupe italien Rovescio della Medaglia. Les puristes considèrent que seul leur troisième album, "Contaminazione", aux vertus symphoniques clairement assumées, est une pièce de choix. Les deux précédents n'auraient aucun intérêt. Raison de plus pour les écouter, vous ne trouvez pas ? Ce groupe romain était connu à l'époque pour être le trio basse/batterie/guitare le plus puissant de la grande botte. Une réputation qui n'est pas usurpée à l'écoute de ce brûlot vindicatif de 1971 qui, certes, n'a rien à foutre dans des colonnes progressives mais serait à ranger, sans rire, entre le premier Black Sabbath et le premier Led Zepellin ! Enregistré dans les conditions du direct, l'album a pour seul défaut d'être extrêmement court (à peine plus d'une demi-heure), mais il nous bombarde de riffs plus sanglants les uns que les autres enchassés au milieu d'atmosphères putrides ("Il Nulla" et son solo de basse d'outre tombe ou une fin des temps simulée sur "Il Diluvio"). Le chanteur est peut-être le seul en effet à pouvoir encore rattacher cet essai à l'exercice progressif, en l'absence remarqué de claviers. Ses interventions demeurent dans l'ensemble assez sporadiques, ce qui nous laisse tout le loisir de profiter des parties instrumentales absolument démentielles ("Sodoma e Gomorra", "Il Giudizio"). Le premier Rovescio della Medaglia suinte la musique qui tâche. Quelque chose de beaucoup trop sale sur soi pour l'univers aseptisé des cerbères version caniche nain du progressif cousu à quatre épingles.

note       Publiée le jeudi 12 mai 2005

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    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Viens de me l'officialiser et nom de nom, quel disque de Rock! Tellement meilleur que ce qu'il produiront par la suite.

    Note donnée au disque :       
    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    En voilà qui n'ont pas oublié leurs couilles à la maison au moment d'enregistrer leur disque. En fait il s'agit bien d'un gros disque de rock bien carré que quelques moments plus calmes viennent de temps à autre rapprocher du monde du progressif, le tout encadré par deux titres plus étranges qui fonctionnent comme une intro et un épilogue. "Sodoma E Gomorra" me paraît être le seul titre qui tourne en rond.

    Note donnée au disque :       
    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Gros disque de gros rock seventies. Et c'est pas loin d'être excellent! Et la pochette est pas si moche, elle l'est mais pas tant que ça, enfin si elle est moche mais la musique, elle, rattrape le coup. Comme souvent chez les italiens.

    Note donnée au disque :       
    Lapin Kulta Envoyez un message privé àLapin Kulta
    Nous ne sommes peut être que deux ici à être inconditionnels du progressif transalpin, mais rassure toi, je t'ai entendu, et mon portefeuille aussi.