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Quella Vecchia Locanda › Il tempo della gioia
informations
Rome, Italie, 1974
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Claudio Gilice (violon), Giorgio Giorgi (chant, flûte, piccolo), Massimo Giorgi (basse, contrebasse, choeurs), Massimo Roselli (voix, claviers), Patrick Fraina (batterie, voix), Raimondo Cocco (clarinette, guitare, voix)
chronique
- symphonique
Groupe à la carrière éclair mais qui relève d'une importance capitale dans le paysage progressif italien, Quella Vecchia Locanda compte probablement parmi les groupes (et pas seulement italiens) qui ont le mieux réussi la synthèse entre musique de chambre et rock progressif. Au départ, pourtant, rien ne laissait présager une telle profession de foi. Souvenez-vous ; son premier album éponyme de 1972 faisant figure, on le sait, de Jethro Tull survitaminé, de la guitare bluesy à la flûte typique et expressive. Le son général évoquait, oui, on peut le dire, le hard rock de l'époque. C'est donc peu dire que l'étape suivante était assez inattendue. Mais enfin, maintenant que je dis inattendue, je me demande si le terme le plus approprié n'est pas finalement étonnant. Étonnant comme revirement, mais étonnant comme réussite aussi ! "Il Tempo della Gioia" ne comporte quasi plus aucune trace de cette hargne développée il y a seulement un an de cela, et c'est à renfort de large section d'instruments à cordes que le groupe va créer une des références absolues du progressif italien, une espèce de valeur étalon, un modèle du genre. Superbe, riche, profond, terriblement romantique, classisant en diable, il ne retient que les moments les plus baroques et/ou pastoraux d'un Premiata Forneria Marconi pour les pousser à leur extrême dans des mélodies dont le charme vous fera, à coup sûr, succomber. Une classe folle de par ses arrangements luxoriants, perlés de délicates touches de clavecin, donnant à l'ensemble un relent de symphonisme appuyé qui séduira ou rebutera l'intéressé. En résumé, le premier Quella Vecchia Locanda sera à même de satisfaire les amateurs plus attirés par une forme de hard progressif, là où la hargne et l'énergie priment sur la préciosité de l'ensemble. Par contre, ceux qui recherchent l'émotion pure au travers d'une orchestration chatoyante digne d'un travail d'orfèvre, c'est incontestablement "Il Tempo della Gioia" qu'il vous faut écouter. Dans le meilleur des cas, je vous invite à prendre connaissance des deux.
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- Tallis › Envoyez un message privé àTallis
Un vrai petit miracle, cet album.
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- ProgPsychIndus › Envoyez un message privé àProgPsychIndus
Une pure merveille, écouté de nouveau pour le lever , un son unique , c'est coloré , chatoyant , on s'y sent bien , ça donne la pêche pour la journée, on y revient régulièrement.
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- Reflection › Envoyez un message privé àReflection
Oui, un vrai petit joyau ce disque ! Finalement, c'est un de mes disques prog italien les plus intéressants... C'est sans doute celui-ci qui tourne le plus souvent d'ailleurs (ça ne trompe pas). L’ambiance y est tellement unique et étrange (?) ! Il se révèle bien plus complexe à chaque écoute. J'y vois un parallèle avec les pièces les plus acoustiques d'"in the court... " de qui vous savez. On y retrouve la même mélancolie/classe mais également les mêmes saillis que le King ! Bon, et sinon, il faut que j’arrête d'acheter autre chose que des pressages Jap... J'ai la rééd jap en LP de 1987 et le son est à pleurer (quelle dynamique/relief de ouf ! on passe du quasi-silence à l'explosion... et je ne parle pas de la broderie de cordes et d'instru' à vent qui se tissent délicatement en toile de fond) !
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- COLDSTAR › Envoyez un message privé àCOLDSTAR
Proggy parlait de travail d'orfèvre et c'est juste. Magnifiquement maîtrisé de la première à la dernière seconde.
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Réécouté hier soir. Quelle merveille cet album, un des meilleurs albums de progressif transalpin en ce qui me concerne avec le premier Locanda Delle Fate.
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