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Formula 3 › Sognando e risognando
informations
Studio Dischi Ricordi, Milan, Italie, 1972
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Tony Cicco (batterie, percussions, choeurs), Gabriele Lorenzi (orgue Hammond, piano, mini Moog, synthétiseur, basse, chant), Alberto Radius (guitare, basse, chant)
chronique
"Sognando e Risognando" est l'album le plus ouvertement progressif de Formula Tre. C'est évident dès les premières secondes de ce troisième album. C'est évident rien qu'à la vue de son immonde pochette où une énigmatique roue éventre le corps d'une femme. Des nappes de clavier plantent le décor. Lorenzi arose ses gammes jouées à l'orgue de sonorités plus synthétiques avant de s'y abandonner complètement. Radius surgit pour un solo de guitare qu'on aurait dit emprunté à Mike Oldfield. Puis vient le thème chanté, plutôt discret, sur l'ensemble des dix minutes de la plage titre. Sans surprises, Mogol et Battisti en sont les auteurs, démontrant leur incroyable capacité à jongler avec toutes les grammaires. Au même titre que l'album, si cette composition n'est pas à même de révolutionner le genre (le progressif ; un mouvement musical qui prétend être une révolution en soi, sans jamais avoir accepté de faire sa propre révolution), elle tient la route et redonne des couleurs aux Formula Tre que l'on croyait perdus en chemin. Mais en artiste populaire, Battisti ne peut pas se renier, aussi accouche-t-il de "Storia di un Uomo e di una Donna", dernière contribution du producteur pour le groupe ; un titre poussif au possible. L'élément novateur provient des deux longues plages "L'Ultima Foglia" et "Aeternum", premières réelles compositions des membres de Formula Tre ! Le premier de ces deux titres se compose de trois parties, toutes instrumentales, les deux premières étant plutôt explosives. C'est clair, ils n'ont pas oublié "Dies Irae". "Aeternum" quant à lui allie le chant à l'expérimentation sonore, avec un sérieux penchant pour l'introspection ("Interludio"). L'aspect décousu de ces longs titres, constitués de parties vraiment très distinctes, n'entâche en rien l'osmose générale du disque. Mais faute de ne pas convaincre pleinement, "Sognando e Risognando" laisse planer le doute quant à sa nature profonde ; simple exercice de style sans profondeur ou disque motivé par une conviction véritable seulement dénuée de toute magie ?
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