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Formula 3 › Dies irae
informations
Studio Dischi Ricordi, Milan, Italie, 1969
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Tony Cicco (batterie, percussions, choeurs), Gabriele Lorenzi (claviers, basse, chant), Alberto Radius (guitare, basse, chant)
chronique
- psychédélique > hard rock
La brève histoire des Formula Tre est intimement liée à celle de Lucio Battisti, un des compositeurs les plus influents de l'époque - et largement confirmé depuis - à qui l'on doit aussi la naissance du label Dischi Numero Uno surlequel seront hébergés moultes formations transalpines. Cette influence - à moins que le terme ingérence soit plus approprié - est d'autant plus vrai quand on jète un oeil curieux aux crédits de "Dies Irae" ; pas un titre n'est signé par les membres du groupe ! Ils sont tous à mettre à l'actif de Battisti. Même les textes sont signés Mogol, nom d'emprun de Giulio Rapetti, fidèle parolier du compositeur italien. Un produit Formula Tre ? Cela en a tout l'air... Formula Tre va en réalité devenir le backing band de Battisti, pour ses disques et pour ses tournées. En ce sens, il n'est pas impensable d'imaginer que "Dies Irae" est juste un premier retour d'ascenseur. Je dis premier car il y en aura d'autres. Nous ne sommes pas vraiment en territoire progressif ici ; les grands coups de toms, les explosions de cymbales, sur un rythme tribal, le silence qui s'en suit... Puis, l'orgue qui gronde en arrière plan, et cette guitare à la disto enrouée, nous plongent d'emblée dans l'univers tumultueux du psychédélisme sévèrement burné. Tout est monstrueux ici. A l'heure qu'il est, les Franciscains ne se sont peut-être pas toujours remis de cette adaptation pour le moins diabolique qui vaut franchement le détour. Alberto Radius est un des guitaristes les plus respectés de sa génération. Ce titre, à lui seul, l'atteste. Tous les titres ne sont pas exceptionnels, loin s'en faut, mais l'énergie est là, et l'intensité qui s'en dégage est on ne peut plus communicative. Outre l'effrayante plage titre, on pointera également les deux parties de "Questo Folle Sentimento", au riff instantané, la jam endiablée et délirante en clôture de "Sole Giallo Sole Nero" ou encore la pause sentimentale et prémonitoire de "Se Non E' Amore Cos'E". L'aspect beat pourrait en dissuader plus d'un, mais ça ne peut pas être pire que le psycho jerk de Pierre Henry...
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commentaires
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- Nicko › Envoyez un message privé àNicko
RIP Alberto Radius...
- theclitmaster › Envoyez un message privé àtheclitmaster
- sont vraiment bizarres les artworks des galettes que tu kroniks Prog... indépendamment de leur qualité bien sûr