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John Adams (b.1947) › Grand pianola music

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azfazz      samedi 24 mars 2007 - 17:04
Trimalcion      lundi 25 avril 2005 - 23:20

6 titres - 52:47 min

  • 1 à 3/ CHAMBER SYMPHONY
  • GRAND PIANOLA MUSIC
  • 4/ First movement (15:13)
  • 5/ Second movement (7:47)
  • 6/ Third movement: on the dominant divide (7:54)

informations

CTS Studios, Londres, Angleterre, février 1993.

Chamber Symphony, la première pièce de ce disque, est chroniquée à part.

line up

London Sinfonietta, John Adams (direction), John Alley, Shelagh Sutherland (pianos), Nicole Tibbels, Judith Rees (sopranos), Teresa Shaw (mezzo-soprano).

chronique

Je ne sais trop que penser de cette oeuvre. Elle ne devrait objectivement soulever ni enthousiasme ni détestation, et c'est pourtant ce qu'elle aurait tendance à faire. Pour éviter cet écueil (qui est aussi le résultat du caractère un peu provocateur du compositeur américain), tachons de rester objectif. Début à la Steve Reich : une pulsation continue, sur laquelle défile un paysage musical, dans lequel des motifs simples apparaissent, puis s'évanouissent pour laisser la place aux suivants. L'utilisation des deux pianos pour assurer cette pulsation renforce l'impression de déjà entendu. Puis deux sopranos et une mezzo chantent une mélodie, et le continuum orchestral n'est plus qu'un accompagnement pour elles. Cette fois-ci, c'est bien du John Adams que nous entendons. Confirmation immédiatement après : l'orchestre monte en puissance et explose dans un fortissimo : il n'y a pas de tels "événements" musicaux dans la musique répétitive "orthodoxe". Le premier mouvement rappelle quand même assez "The desert music" de Reich. Le second mouvement ménage des ambiances plus feutrées. Adams se réfère également aux grands symphonistes américains tels Aaron Copland, en ce qui concerne les chatoiements de l'orchestration et la volonté de décrire de grands paysages sonores. Mais c'est au troisième mouvement que tout déraille complètement : il s'agit d'une sorte d'hymne, pompier à souhait, d'abord joué au piano (un truc digne de Richard Clayderman), puis repris furieusement par tout l'orchestre : un bourrinage du mauvais goût le plus parfait, le genre de truc qui fit détester John Adams à beaucoup de tenants de l'avant-garde... peut-être aussi manquaient-ils de sens de l'humour.

note       Publiée le lundi 25 avril 2005

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    azfazz Envoyez un message privé àazfazz
    Pour ma part, c'est une de mes oeuvres favorites d'Adams... Et j'avoue que j'ai écouté et réécouté ce fameux 3e mouvement et n'ai pas constaté ce non moins fameux "déraillage". Maintenant, j'ai aussi moins de connaissances que Trimalcion sur la musique contemporaine, mais qu'importe, j'apprécie... faut dire que je ne suis pas contre une dose d'humour en musique, et qu'un type détesté par toute une "élite" a quelque chose de sympatique pour moi...
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