Akala › The end of the beginning

Derrière Akala se cache l'artiste multimedia Rolandas Cikanavicius, habitué aux illustrations sonores de performances théâtrales et autres plutôt avant-gardistes. 'The end of the beginning' évoque la transmigration, 'Ce flux sans cesse changeant qui permet à l'âme de se réincarner' comme il est inscrit au dos de la pochette. Une musique âpre, très noise et par moment déroutante en raison de quelques passages expérimentaux où se mêlent cuivres et distortions, sons métalliques très agressifs et séquences plus 'ambient'. Malheureusement, la sauce ne prend pas. Même en tentant une écoute attentive au concept, il faut avouer que l'ensemble est plutôt ennuyeux et rebutera les néophytes en la matière. Peut-être l'idée principale est-elle de créer une atmosphère qui s'éloigne des 'clichés' ambient que l'on manie la plupart du temps avec cette thématique, mais le résultat est particulier. A réserver aux plus téméraires.