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Can › Monster movie
- 1989 • Spoon CD004 • 1 CD
4 titres - 37:37 min
- 1/ Father Cannot Yell (7:01)
- 2/ Mary, Mary So Contrary (4:16)
- 3/ Outside My Door (4:06)
- 4/ You Doo Right (20:14)
informations
Schloss Noervenich Studio, Cologne, Allemagne, 1969
line up
Holger Czukay (basse), Michael Karoli (guitare), Jaki Liebezeit (batterie), Malcolm Mooney (chant), Irmin Schmidt (claviers)
chronique
- psychédélique > kraut rock
Ce n'est qu'en 1972, quand l'offensive de groupes comme Neu!, Faust, Kraftwerk et Tangerine Dream ne pouvait plus passer inaperçue dans les charts anglais, qu'on inventa le terme "kraüt rock" pour mieux délimiter l'étendue de l'hémorragie musicale en provenance de Bavière. En réalité, la plupart de ces groupes existaient déjà depuis la fin des années soixante mais sans l'aide de structures indépendantes qui se professionalisaient peu à peu (les labels Brain, Ohr, etc...), une telle déferlante n'aurait tout simplement jamais pu voir le jour. Je l'ai déjà dis je pense, et je le redirais s'il le faut ; l'année 1969 nous a livré une quantité anormalement élevée de disques aux esthétiques différentes qui allaient devenir des bornes référentielles pour les décennies à venir. Oui, "Monster Movie", au même titre que "Trout Mask Replica", "In The Court of the Crimson King" et "In A Silent Way", pour ne citer qu'eux, est de ces disques là ; un disque étalon. Malgré un style original qui n'appartient qu'à lui, suggérant peut-être un slam avant l'heure, le chanteur Malcolm Mooney ne va pas faire long feu ; il reviendra pourtant pour une date unique à la reformation du groupe en... 1989 ! Le style Can, quant à lui, est déjà d'une incroyable mâturité sur ce premier effort. C'est bien simple, tout est là : les rythmiques tribales, les fumées colorées qui s'échappent des synthétiseurs d'Irmin Schmidt toujours à la pointe de la recherche sonore ("Father Cannot Yell"), les parties de guitare vicieuses de Michael Karoli qui, il faut bien le dire, préfigure le jeu malsain d'un Robert Fripp encore trop timide au sein de King Crimson, comme l'atteste l'irresistible montée de "Mary, Mary So Contrary". Et puis, il y a "You Doo Right", premier gros pavé de musique post psychédélique ; vingt minutes d'un beat entêtant et répétitif qui entraîne l'auditeur avec le groupe dans une spirale sans fin où les couches de sons divers se superposent. Ce titre ambitieux n'est malheureusement pas le plus réussi du lot, mais laisse présager d'autres explorations à venir d'une teneur nettement plus explosive. "Monster Movie" demeure un excellent album, même si deux écoles s'affrontent sur l'apport du chanteur américain que certains ont tendance à dénigrer.
note Publiée le mardi 19 avril 2005
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commentaires
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- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
Une belle entrée en matière ce premier (!) album. La face A est absolument parfaite. Moins fan de la deuxième qui reste tout a fait convenable.
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- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
merci scissor, mais j'ai dejà tout dépensé en biere à 1,50 et en LP de punk à la fete de la musique.
- Note donnée au disque :
- Scissor Man › Envoyez un message privé àScissor Man
Tago mago déjà Out of stock. Bien joué !
- WZX › Envoyez un message privé àWZX
Commande passée du coup, Tago Mago + Ege Bamyasi + Future Days. Plus qu'à patienter. Merci les gars !
- Scissor Man › Envoyez un message privé àScissor Man
Oui c'est tout ce qu'il y a d'officiel (Spoon/Mute), confirmé par les tôliers de Soundohm.