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Frank Black › Frank Black

  • 1993 • 4AD CAD 3004 CD • 1 CD

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Membre Note Date
Fabb74      vendredi 18 décembre 2020 - 10:06
Jeddy3      mardi 19 avril 2005 - 22:51
Scissor Man      vendredi 25 décembre 2020 - 19:15
Winslow      mercredi 11 mai 2016 - 11:29
E. Jumbo      dimanche 20 mai 2012 - 13:57
kaplan      samedi 30 octobre 2010 - 22:08
zugal21      lundi 2 juillet 2007 - 19:40
nicliot      lundi 9 octobre 2006 - 19:31
mroctobre      jeudi 15 septembre 2005 - 10:23
NAGAWIKA      lundi 18 avril 2005 - 15:30
Morchaindaedelrog      vendredi 15 avril 2005 - 17:01
taliesin      vendredi 15 avril 2005 - 07:33
Progmonster      jeudi 14 avril 2005 - 16:40
Schtroumpf Grognon      lundi 23 juillet 2007 - 19:00

15 titres - 46:21 min

  • 1/ Los Angeles (4:08)
  • 2/ I Heard Ramona Sing (3:40)
  • 3/ Hang on to Your Ego (3:24)
  • 4/ Fu Manchu (3:02)
  • 5/ Places Named After Numbers (2:52)
  • 6/ Czar (2:42)
  • 7/ Old Black Dawning (2:02)
  • 8/ Ten Percenter (3:28)
  • 9/ Brackish Boy (1:35)
  • 10/ Two Spaces (2:25)
  • 11/ Tossed [Instrumental Version] (4:09)
  • 12/ Parry the Wind High, Low (4:32)
  • 13/ Adda Lee (2:00)
  • 14/ Every Time I Go Around Here (3:31)
  • 15/ Don't Ya Rile 'Em (2:52)

informations

The Clubhouse, Burbank, Californie, USA, 1992

line up

Frank Black (chant, guitare), Eric Drew Feldman (claviers, basse, synthétiseurs), Kurt Hoffman (saxophone), Jeff Morris Tepper (Moris Tepper) (guitare), Nick Vincent (batterie, percussions), Joey Santiago (guitare), David Sardy (guitare), Bob Giusti (batterie), John Linnell (saxophone)

chronique

  • alternatif

Je venais d'avoir vingt ans, et les Pixies m'accompagnaient déjà depuis ma majorité légale. Quand Black Francis annonça à la presse avec grand fracas qu'il en avait marre de raconter des histoires de cow-boys et qu'il voulait désormais relater des histoires d'extra-terrestres, tout le monde avait compris qu'une page venait d'être définitivement tournée. L'ampleur de la déception qui fût mienne ne m'empêcha pas de nourrir des espoirs tout aussi excessifs à l'égard de son premier disque en solitaire qui, de toute façon, tôt ou tard, allait bien finir par poindre à l'horizon. Allait-il scintiller et briller de mille feux comme le suggère sa pochette simili kitsch ? Le souvenir est intact, présent dans ma mémoire comme au premier jour ; l'oreille, telle une sangsue mutante, suspendue au poste radio qui diffusait en exclusivité quelques titres du nouveau... Franck Black ! Une reprise des Beach Boys ("Hang On to Your Ego"), un son de synthétiseur assez pourrave qui semblait recouvrir l'ensemble, voilà mes premières impressions et pour sûr, elles n'étaient pas des plus positives. De fait, le grand ouest de "There Goes My Gun" avait de toute évidence laissé la place à un film fantastique de série Z ("Places Named After Numbers")... Ça ne m'avait pas pour autant découragé (comme disait Brassens, "quand on est con, on est con..."). Et la raison de cet acharnement ? "Los Angeles" ! Frank Black était parvenu à réunir sur ce titre tout ce qui fait que j'aimais, j'aime et j'aimerais encore pour longtemps les Pixies... Vous savez de quoi je parle. Heureusement, ma connerie fût récompensée par un album qui se révélait bien plus brillant qu'une écoute sommaire ne pouvait le laisser suggérer. D'autres titres puissants venaient compléter le tableau ("Czar", "Ten Percenter"), parfois saupoudré d'une touche pop pas déplaisante ("Fu Manchu", "Adda Lee", "Don't Ya Rile 'Em"). Au milieu de titres guidés pour la plupart d'entre eux par une guitare acoustique, et secondé à ma grande joie par un fidèle Joey Santiago en charge des solii électriques, s'était logé deux petits bijoux que je chéris encore et toujours aujourd'hui : l'hyper dynamique instrumental "Tossed" et le fantastique "Parry The Wind High, Low" qui, à peu de choses près, atomise tout ce que les Pixies ont réalisé pendant cinq ans en quatre minutes trente... La production surpuissante de l'ensemble partagée avec Eric Drew Feldman y est pour beaucoup, et en particulier au niveau du travail de définition de la batterie de Nick Vincent qui demeure encore pour moi une référence.

note       Publiée le jeudi 14 avril 2005

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    commentaires

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    Fabb74 Envoyez un message privé àFabb74

    J'ai mis du temps après Trompe le Monde avant de réellement aimer ce disque du leader. Et puis, après quelques écoutes il est rentré dans mon inconscient comme 1 seul et unique morceau de 46 minutes de rock positif ! En 94, j'avais 20 ans et le disque tournait en boucle dans mon discman ! Vas-y Franky c'est bon !

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    E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

    Très bon album, j'ai mis un peu de temps à l'apprécier mais y a rien à jeter. Je trouve qu'on dirait bien une suite de Trompe le Monde, avec une bonne louche de Bossanova aussi.

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    Schtroumpf Grognon Envoyez un message privé àSchtroumpf Grognon
    Bof, je lis à chaque fois des trucs comme "c'est la suite logique de Trompe Le Monde", ben j'en suis vraiment pas convaincu.
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    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    Un cd bien rempli, très rigolo avec un son vraiment excellent, joie, bonne humeur, feeling au rendez-vous !

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    nicliot Envoyez un message privé ànicliot
    Tout (presque) ce que touche le petit gros est d'or. Excellente la reprise des Beach Boys!
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