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Studio 4, Conshohocken, USA, 1995
Frank Bello (basse, voix), Charlie Benante (batterie, guitare), Scott Ian (guitare, effets, voix), John Bush (chant)
Sans doute revigoré par le revirement délicat et ma foi assez bien négocié de "Sound of White Noise", les gars d'Anthrax ne perdent pas de temps avant de s'engager à nouveau sur le front. Ils auraient du pourtant... La faiblesse numéro un de ce nouveau skud plus heavy que speed porte un nom : Dan Spitz. Ou son absence plus précisément. Car, oui, Anthrax doit alors essuyer un nouveau départ, et celui de Spitz se révèlera finalement plus tragique que celui de Belladonna. Un peu à l'image de la vierge de fer, une des forces d'Anthrax résidait dans son duo Spitz/Ian à l'image de Murray/Smith (et on a bien vu que sans Adrian Smith Iron Maiden s'apparantait à une créature esseulée errant sans but dans un no man's land pendant toute une décennie). Bref, Scott Ian en charge de toutes les parties de guitare, ça n'augurait rien de bon. Et ce n'est pas le coup de main de Benante sur quelques titres qui y changera quoi que ce soit. Ni d'ailleurs le regretté Dimebag Darrell en renfort sur "King Size", en désespoir de cause. John Bush, lui, semble bien prendre son pied, mais donne aussi l'impression de rester insensible à ce qui se passe autour de lui. Je veux dire ; on assiste à l'effondrement d'une légende, et le gars reste impavide, attaché à un travail, son travail, mais son travail uniquement, convaincu que la seule force de la production clinique des Butcher Brothers aidera à rattraper le fiasco. Dans sa mise en place, rien à redire, "Stomp442" est efficace. Mais il est creux aussi. Anthrax à cours d'idée, à cours d'envie, à cours de lui-même aussi, répète une formule sans conviction, parfois de plages en plages. Et quand "Bare" vient ponctuer la session, première vraie ballade du groupe, étonnant pour qui connaît Anthrax mais pas au regard des nouvelles prétentions affichées par le groupe, c'est le coup fatal qui fend le coeur des derniers fidèles. Un long passage à vide, mais aussi son épisode le plus tragique, "Stomp442" demeure l'album le plus décevant du groupe, toute période confondue.
note Publiée le jeudi 14 avril 2005
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C'est moins accrocheur que "SOWN", mais il y a tout de même de bonnes choses, à l'image de l'enchainement "In A Zone", "Nothing, "American Pompeii". Difficile de parler d'album le plus décevant du groupe face à un "Fistful Of Metal" dont le charme juvénile a du mal à occulter la franche médiocrité.
putain proggy qui ce barre sans même avoir eu la foutu idée de chroniqué among the living... le saligaud.
Pas mauvais, mais on a tendance à s'endormir... Le génie d'un "Among the living" ou d'un "State of euphoria..." est définitivement envolé :-(