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Philip Glass (1937) › Kundun
- 1997 • Nonesuch 7559-79460-2 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Trimalcion | mercredi 13 avril 2005 - 19:15 | |
julayss | samedi 3 décembre 2005 - 00:06 | |
wan | lundi 9 octobre 2006 - 21:19 |
18 titres - 60:25 min
- 1/ Sand mandala (4:04) - 2/ Northern Tibet (3:21) - 3/ Dark kitchen (1:32) - 4/ Choosing (2:13) - 5/ Caravan Moves out (2:55) - 6/ Reting's eyes (2:18) - 7/ Potala (1:29) - 8/ Lord Chamberlain (2:43) - 9/ Norbu plays (2:12) - 10/ Norbulingka (2:17) - 11/ Chinese invade (7:05) - 12/ Fish (2:10) - 13/ Distraught (2:59) - 14/ Thirteenth Dalai Lama (3:23) - 15/ Moves to Dungkar (5:04) - 16/ Projector (2:04) - 17/ Lhasa at night (1:58) - 18/ Escape to India (10:05)
informations
The Looking Glass Studios, New-York, Etats-Unis, 1997.
line up
Sharon Moe (cor français), Michael Riesman (piano, celesta, synthétiseur, direction), Andrew Sterman (piccolo), Dhondup Namgyal Khorko (cuivres et cymbales tibétains), Alan Raph (trombone basse), Lauren Goldstein-Stubbs (basson, contrebasson), Gordon Gottlieb (percussion), Steven Hartman (clarinette, clarinette basse), Susan Jolles (harpe), Henry Schuman (hautbois), Richard Sher (violoncelle), Carol Wincenc (flute), Wilmer Wise (trompette), Moines Gyuto de l'ordre Drukpa (voix).
chronique
Autant le dire d'emblée : je n'aime pas beaucoup les musiques de films de Philip Glass. Il y use et abuse des mêmes procédés, qui, à la longue, se révèlent extrêmement ennuyeux. Quand on a goûté aux joies de la période expérimentale sans concessions des débuts, puis aux charmes des mélodies ensorcelantes et de la sacralité qui émanent des chefs d'oeuvre de la période suivante, on a ma foi du mal à apprécier les musiques faites pour Godfrey Reggio (Powaqqatsi, Koyaanisqatsi, Anima Mundi...) ou pour des films comme "Candyman" ou "The secret agent", qui n'apportent rien de neuf et rendent la syntaxe musicale de l'Américain décidément trop routinière. Pourtant, "Kundun" demeure pour moi une exception. Oublions bien vite le film très moyen de Martin Scorsese sur la vie du dernier Dalaï-Lama. Ce qui est intéressant, c'est évidemment l'utilisation qui est faite d'instruments traditionnels tibétains (les percussions, et surtout des trompes à la sonorité d'une profondeur abyssale) ainsi que les choeurs de moines bouddhistes : ces voix de basse gutturales à l'extrême, inhumaines, qui semblent provenir des entrailles de la terre, mettent l'auditeur à genoux dès le début du disque. Beaucoup de moments sont purement instrumentaux et souvent de moindre intérêt (quoiqu'il y ait quand mêmes de beaux moments là aussi, soyons honnêtes). Mais lorsque résonnent ces choeurs venus d'outre-tombe, dans "Sand mandala", "Northern Tibet", "Distraught", "Projector" ou encore dans l'imposant final "Escape to India", autant vous dire qu'ils donnent à la musique de Glass une dimension nouvelle, et une noirceur assez terrifiante. Rien que pour eux, ce disque vaut le détour.
note Publiée le mercredi 13 avril 2005
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- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
- C'est marrant, personnellement j'apprécie beaucoup la BO de Koyaaniqatsi ; mais une fois de plus tout cela est bien subjectif, ça peut être touchant pour moi à cause des images vu qu'à l'époque je ne connaissais pas le compositeur, j'y a vu un excellent support musical, alors que d'autres auront commencé par Akhnaten et trouver cela trop facile...
- julayss › Envoyez un message privé àjulayss
- Naqoyqatsi est pas mal non plus. Mais c'est vrai que le reste est pas top.
- Note donnée au disque :