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Philip Glass (1937) › Concerto pour violon

14 titres - 78:30 min

  • PHILIP GLASS : Concerto pour violon et orchestre (24:54)
  • 1/ 1.noire=104-noire=120 (6:38)
  • 2/ 2.noire=ca.108 (8:46)
  • 3/ 3.noire=ca.150-coda:poco meno noire=104 (9:30)
  • 4 à 9/ NED ROREM : Concerto pour violon (23:38)
  • 10 à 14/ LEONARD BERNSTEIN : Serenade (29:37)

informations

Grande salle du Musikverein de Vienne, Autriche, février 1992.

Trois oeuvres concertantes de trois compositeurs contemporains américains figurent sur ce disque. Les interprètes changent pour chacune à l'exception de Gidon Kremer au violon. Seul le concerto de Glass est chroniqué ici. Les pièces de Rorem et de Bernstein présentent à mon avis un intérêt moindre.

line up

Gidon Kremer (violon), Wiener Philharmoniker, Christoph von Dohnanyi (direction)

chronique

Le concerto pour violon de Philip Glass fait partie de ses tentatives, de plus en plus nombreuses ses derniers temps, de fondre sa musique répétitive dans un moule "classique". Ici, nous sommes encore dans les années 1980, c'est-à-dire dans une période où l'Américain est toujours touché par une certaine grâce mélodique, et où il n'a pas encore recours à des routines et des auto-plagiats exaspérants (cependant, le thème du mouvement central de ce concerto sera repris dans les "Métamorphoses" pour piano seul). Alors oui, cette pièce sonne "classique", ou plutôt romantique. A l'entendre d'une oreille distraite, on pourrait la croire composée au XIXème siècle. Le premier mouvement débute avec solennité, voire même une certaine pompe, puis le tournoiement d'arpèges au violon (qui rappellera quelques bons souvenirs aux amoureux d'"Einstein...") l'entraîne dans une atmosphère de plus en plus débridée, aidé en cela par des percussions très présentes (tout comme dans le mouvement final). Même si Glass est loin d'être un grand orchestrateur, la maestria dont fait preuve cette ouverture force le respect. C'est vraiment très beau. Bien sûr, ce n'est encore rien par rapport au mouvement central, le mouvement lent, comme dans tout concerto de forme classique qui se respecte (il est d'ailleurs étonnant de voir la manière dont Glass joue le jeu et se plie aux "usages"). Sur un continuum de cordes à la "Akhénaton" s'élève la cantilène du soliste, belle et triste à pleurer, qui s'ouvre, se déploie, et entraîne tout l'orchestre dans ses douloureuses plaintes. Enfin, toujours dans le respect des "règles", le concerto s'achève par un mouvement extrêmement vif, avec cadence obligée pour le violon soliste, qui se révèle endiablée. Dommage que la prise de son de l'orchestre soit un peu terne et ne mette pas assez en valeur l'utilisation de ses timbres. Tout se termine par une ultime reprise du thème du deuxième mouvement. Une autre tentative réussie pour Phillip Glass, qui met de l'eau dans son vin avec une telle élégance qu'on lui pardonne encore bien volontiers.

note       Publiée le mercredi 13 avril 2005

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