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Morbid Angel › Blessed are the sick

13 titres - 39:31 min

  • 1/ Intro
  • 2/ Fall From Grace
  • 3/ Brainstorm
  • 4/ Rebel Lands
  • 5/ Doomsday Celebration
  • 6/ Day Of Suffering
  • 7/ Blessed are the sick (Leading the rats)
  • 8/ Thy Kingdom Come
  • 9/ Unholy Blasphemies
  • 10/ Abominations
  • 11/ Desolate Ways
  • 12/ The Ancient Ones
  • 13/ In Remembrance

informations

Enregistré aux studios Morrisound (USA) par Tom Morris en Janvier et Février 1991. Produit par Morbid Angel. Paroles et musique de Trey Azagthoth et David Vincent

line up

Trey Azagthoth (guitare), Richard Brunelle (guitare), Pete Sandoval (batterie), David Vincent (basse, chant)

chronique

Il est souvent difficile pour un groupe de confirmer lorsqu'il a sorti un premier album de grande qualité et cela se vérifie pour Morbid Angel. Ce "Blessed are the Sick" est nettement moins inspiré que son prédécesseur, bien que la qualité sonore soit bien meilleure. Les structures sont plus complexes (trop ?) mais manquent de ce petit quelque chose qui faisait la différence sur "Altars of Madness" et l'on s'ennuie vite à l'écoute de l'album. On retiendra quand même quelques titres intéressants comme "Fall From Grace", "Unholy Blasphemies" ou "Abominations" et tout de même un excellent morceau, "Day of Suffering", qui en dépit de sa courte durée parvient à sauver l'album du naufrage total. Bref ce dernier ne restera pas dans les mémoires et est certainement ce que le groupe a sorti de moins bon depuis le début de sa carrière.

note       Publiée le lundi 5 novembre 2001

chronique

En bon fan de death metal, mais pas forcément de Morbid angel, je m'étais fait un devoir depuis fort longtemps de rétribuer à ce mythique "Blessed are the sick" la chronique qu'il mérite. Pas que l'ami (disparu ?) Seb ait écrit une chronique pourrie, non du tout, juste que les avis sur ce disque divergent tellement qu'il me semble important de nuancer ses propos. Car soyons clair, ce "Blessed are the sick" c'est du tout ou rien. Pourquoi ? comment ? Ça personne n'en sait rien, mas c'est comme ça, ce disque on l'adore ou on le déteste. Rien que la pochette déjà, un vrai Ovni à l'époque, surtout après la clichesque d'Altars of Madness. Rose, difficile à observer, reprendre un tableau de Delville "Les trésors de Satan" annonce tout de suite le ton. À partir de ce disque Morbid Angel ne fera plus rien comme tout le monde. C'est avec ce "Blessed are the sick" que Morbid Angel devient réellement Morbid Angel. Mais comment ? C'est là que l'exercice de ma chronique devient plus difficile. Disons que c'est à partir de cet album que l'ambiance poisseuse, obscure et mystique prend toute son ampleur, c'est là que la guitare de Trey s'exprime réellement, sans la moindre retenue, c'est ici que Morbid angel s'impose comme groupe malfaisant, supérieur et déjà leader de toute la scène death... Car death metal "Blessed are the sick" l'est jusqu'à l'os. Les blasts de Sandoval prennent le rythme qu'on lui connaît actuellement, rapides, précis et dévastateurs, les riffs mélangent tradition death metal avec ambiance occulte typique Morbid angel-ienne (aah ce "Leading the rats" !), le chant de Vincent s'affirme, moins criard, tout simplement hurlé "naturellement" et se bonifiera avec le temps... Mais surtout, comme je le disais plus haut, la force de ce disque c'est son ambiance. Et voilà bien l'apanage des plus grands, savoir rendre un disque unique. Sur "Blessed are the sick", Morbid angel expérimente sur ses compos et surtout ajoute des intermèdes... Et franchement, dès le premier essai c'est la grande classe ! Que dire de ce fantastique "Doomsday celebration" qu'on croirait directement sorti d'un Alone In The Dark, ou du dernier Tim Burton ? Ou encore cette excellente et attachante instru qu'est "Desolate ways"... On restera plus circonspect quant à la qualité de l'intro (une simple montée de guitares chaotiques) ou de "In remembrance" passant mal les années. Pour le reste, la bande à Trey alterne nouvelles compos bien brutales et rapides (l'énorme "Fall from grace", le mythique "Day of suffering", "Thy kingdom come"), avec des reprises de morceaux de "Abominations of desolation" ("Unholy blasphemies", "The ancient ones"), et balance surtout ce qui est peut-être bien la meilleure compo du groupe, à savoir "Blessed are the sick". Le morceau titre qui montre l'évolution nette du groupe : riffs décharnés, rythmiques cassées, ambiance sale et maléfique, ce refrain magistral, et cette outro que seul Morbid angel pouvait sortir... Longue description pour ce disque qui a marqué les plus vieux d'entre nous, mais cela m'amène à son point faible : le son. Argh, Morrisound oblige, la prod' a salement vieilli. Si elle reste relativement claire, chaque instrument étant bien mixé, niveau puissance faudra repasser ! Après, cette prod' particulière n'est pas étrangère non plus à l'aura que dégage cette galette... Bref, "Blessed are the sick" marque pour Morbid Angel le début d'une nouvelle ère, une nouvelle voie qu'ils se forgeront seuls, et qui ne demande qu'à se perfectionner... Et nous allons bientôt en avoir la preuve.

note       Publiée le samedi 8 octobre 2005

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Note moyenne        76 votes

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commentaires

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Cera Envoyez un message privé àCera

Mobid Angel, et encore plus celui-ci : Parfois, je trouve que ça touche au génie et d'autre moment, juste monotone et ennuyeux. Donc quelques part entre 6/6 et 2/6. L'humeur du moment joue beaucoup sur l'appréciation d'une musique, d'autant plus pour les musiques plus difficile d'accès. Les notes veulent pas dire grand chose, en fait.

Note donnée au disque :       
Tamerlan Envoyez un message privé àTamerlan

Il y a une chose qui me chiffonne avec ce disque et j'ai l'impression que personne n'en a fait mention jusqu'ici : il est clairement coupé en deux. On considère souvent cet album comme l'acte fondateur du "vrai" Morbid Angel tel qu'on l'a connu par la suite : voix gutturale, rythme lourd et très alambiqué. Cela est vrai pour la première moitié qui est effectivement excellente. Sauf que dès "Thy Kingdom come", l'identité si particulière du groupe s'évapore complètement. Ils nous refourguent alors, jusqu'à la fin (hormis les interludes évidemment), des titres de sa première démo de 1986, et la qualité s'en ressent. On croirait entendre un groupe de Thrash/Death de seconde zone, jusque dans la voix de David Vincent qui devient beaucoup moins profonde. Vous me direz qu'ils nous referont le coup aussi sur Covenant, mais ça ne concerne qu'un titre sur dix. Pour moi, Blessed are the sick est à écouter comme un EP.

Note donnée au disque :       
heirophant Envoyez un message privé àheirophant

N'est-ce pas ? Concernant ce disque, la prod est affreuse. Je ne peux cautionner pareille horreur.

Rendez-Moi2 Envoyez un message privé àRendez-Moi2

Elle est pas mal Vanessa Paradis.

heirophant Envoyez un message privé àheirophant

On dirait plutôt une de ces roucoulades mièvres pour ados trop dark au coin du feu, une fois qu'on a appris deux accords et qu'on veut emballer Vanessa Mouillée.