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Magma › K.A.

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calabi-yo      samedi 5 mars 2011 - 21:22
vincenzo      vendredi 13 février 2009 - 14:30
meurdhek      lundi 15 janvier 2007 - 15:37
aur      jeudi 3 août 2006 - 09:44
rom1      jeudi 3 août 2006 - 02:00
gregdu62      jeudi 29 septembre 2022 - 22:37
julayss      mercredi 10 juin 2020 - 14:15
Richter      dimanche 10 janvier 2010 - 14:18
Iceberg      dimanche 13 avril 2008 - 01:46
gotulb      mercredi 6 juin 2007 - 08:14
kangou      mercredi 18 octobre 2006 - 08:16
LANARPHABETE      lundi 8 mai 2006 - 15:36
torquemada      vendredi 8 avril 2005 - 10:45
darkoverwestphalia      vendredi 8 avril 2005 - 10:16
stickgrozeil      lundi 18 octobre 2021 - 08:17
zugal21      vendredi 2 avril 2021 - 16:03
Dead26      mardi 30 août 2016 - 10:51
üflrü dü zbrrü      vendredi 30 octobre 2009 - 14:39
cradstein      jeudi 25 mai 2006 - 13:20
Progmonster      vendredi 24 février 2006 - 11:29
docteur.justice      lundi 16 janvier 2006 - 12:10
Tango Mago      mardi 20 décembre 2005 - 11:35

cd • 3 titres • 48:48 min

  • 1K.A. I11:12
  • 2K.A. II15:53
  • 3K.A. III21:43

informations

Studio UZ, France, février 2003 - octobre 2004.

line up

Emmanuel Borghi (piano, fender rhodes), Philippe Bussonnet (basse), Isabelle Feuillebois (chant), James Mac Gaw (guitare), Antoine Paganotti (chant), Himiko Paganotti (chant), Christian Vander (batterie, chant, percussions), Stella Vander (chant, percussions), Frédéric d'Oelsnitz (Fender Rhodes)

chronique

Nous ne sommes pas des millions à faire la queue dans les rues étroites et humides d'un état de droit divin, mais nous sommes dangereux. Nous n'avons pas de Dieu à louanger, mais nous sommes tout aussi dangereux. Parce que ce culte de la personnalité qui a depuis toujours guidé la destinée de l'humanité dans ce qu'elle a de plus pitoyable est comme un aimant irrésistible auquel notre faible chair s'abandonne volontiers. Au jour d'aujourd'hui, le fanatisme, dans ce qu'il a de plus dangereux - il n'y a plus de doute là-dessus - étend ses crocs mortels et sanguinaires au-dessus de nos têtes et s'abat sans pitié sur ceux qui n'ont pas encore choisi leur camp. Comme s'il y avait un camp à choisir... La connerie comme alibi suprême pour précipiter une fois pour toute l'humanité toute entière dans son auto-destruction. Les habitants de la planète Kobaïa nous ont depuis toujours enseigné à quel point la race humaine était un affront à la face du divin. Magma a toujours choisi des armes pour le moins incongrues. Cette fois encore ; maintenant que la guerre fait rage, c'est un message d'amour qu'ils nous envoient. Inutile de s'étendre d'avantage sur le pourquoi du comment de ce "K.A." ressuscité, d'autres l'ont fait avant moi, d'autres le feront - après tout, c'est bien la seule raison pour laquelle on me demande de donner mon opinion sur ce nouvel opus, non ? Je trancherai dans le vif en disant juste que malheureusement il ne possède pas la puissance et l'énergie de ses multiples interprétations égrenées depuis 2002 sur les planches. Le parti-pris résolument acoustique - qui ne gâche en rien la beauté de l’œuvre - se rappelle au bon souvenir de l’expérience parallèle Offering. La puissance lyrique est là, bien sûr, faut pas se leurrer, c'est bien de Magma qu'on parle là, mais contrairement à ce que l'on aurait pu croire, elle ne vient pas se loger dans les guitares (parfois à peine audibles !), les basses, les parties de batterie ou le clavier (le piano électrique se fait à peine entendre, se réveille sur le troisième acte, s'effaçant la plupart du temps au profit de son grand frère à queue). "K.A." est porté par ses voix, ses chorales magnifiques, ce "cri" déjà si souvent évoqué. Elles ont manifestement nécessité un temps de travail colossal, et c'est heureux. Jamais, aucun disque de Magma, y compris "Mekanïk Destruktïw Kommandöh", n'avait joui d'un tel travail d'orfèvre sur les parties vocales. Magma, plus que jamais, revisite Carl Orff à sa manière. Ceux qui se désolent à l'idée de ne pouvoir s'envoyer de nouvelles plages instrumentales monstrueuses se rattraperont en se précipitant sur le généreux troisième mouvement, forcément plus intense. Quelle que soit la place de "K.A." dans l’œuvre de Magma, qu'il s'agisse d'une vérité historique ou d'une fumisterie, finalement, on s'en fout pas mal. Ne vous laissez pas berner par des annonces fallacieuses et des effets m'as-tu vu prodiguées par une presse en quête de gros titres, Magma n'a jamais quitté le navire, mais ses vibrations telluriques, elles, sont de retour. Allëhlüïa Allëhlüïa...

note       Publiée le vendredi 8 avril 2005

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Note moyenne        22 votes

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stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

Je n'avais pas trop apprécié cet opus à sa sortie. Et puis, la tournée des 50 ans du groupe aidant, je me suis enfilé ce pavé dont le groupe joue la première partie en concert. Et ben, c'est plutôt pas mal finalement!!! Ca vaut pas le chef d'oeuvre Ëmehntëhtt-Ré, mais c'est très très honorable.

Message édité le 18-10-2021 à 08:16 par stickgrozeil

Note donnée au disque :       
zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Diguedondaine, Diguedondon.

Note donnée au disque :       
boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

K.A. prend de l'ampleur, de la force et de la profondeur à chaque écoute. It's alive, ALIVE !

Wendy Scabtree Envoyez un message privé àWendy Scabtree

Hamtaï !

Alliage Envoyez un message privé àAlliage

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