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Enregistré live au Warehouse, Preston, Angleterre, le 28 mars 1980
Ian Curtis (chant), Bernard Albrecht (basse), Peter Hook (guitare), Stephen Morris (batterie)
L'intérêt de ce pirate n'est pas simplement de posséder un objet rare d'une formation aussi culte que Joy Division; d'ailleurs le son, s'il est correct n'en demeure pas moins assez approximatif. Non, l'intérêt est plutôt de nous plonger dans l'intimité scénique du groupe car rien n'a été retranché, ni l'accordage des instruments entre les morceaux ni surtout les ennuis techniques...En effet, dès la fin du quatrième morceau, Ian Curtis s'excuse de s'être greffé trop tard et le synthé semble crachoter bizarrement sur les dernières secondes. Le titre suivant, 'Heart and soul', voit la voix étouffer le reste des instruments que l'on entend à peine en arrière-fond; qui plus est, noyée dans son écho, elle sonne parfois en décalage et frise le larsen à un moment. 'I think everything is falling apart', s'écrie Ian au milieu des bruits bizarres qui concluent la chanson. Effectivement, le groupe a des problèmes techniques, silence, réaccordage, nouveaux branchements, l'un des amplis semble naze...Ian demande au public s'il a des voeux, on lui réclame 'Shadowplay' et le show semble repartir avec un son plus potable et des guitares revenues à la vie tout soudain. La fin du concert se terminera sans trop de pépin. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces erreurs et autres faiblesses techniques ont le don de nous plonger au coeur de l'événement et donnent à l'ensemble une sensation de vécu plutôt agréable qui compense, de mon point de vue du moins, l'aspect parfois approximatif du son...
note Publiée le mercredi 30 mars 2005
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Tiens, Preston ! Couplé de fait dans un coffret que j'avais dégotté avec le live aux Bains Douches, j'avoue sans peine que mon cœur penche vers ce dernier plutôt que vers Preston, que je n'écoute quasiment jamais (sauf quand l'envie me prend de contempler cette superbe version de 'The Eternal'). Il transpire dans ce live parisien une énergie rock, brute, que je n'ai jamais ré-entendu dans Joy Division, un son exellent, l'urgence dans la musique, et une grande puissance vocale de la part de Ian Curtis. J'écoute ce live un poil plus que les albums depuis quelques années... Dans certaines versions, CD comme vinyle, il est jumelé avec 'Amsterdam Paradiso'. Anecdotique. Comme Preston ^^