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Cocteau Twins › Head over heels

  • 1983 • 4AD CDP 7 96416 2 • 1 CD

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allobroge      lundi 30 octobre 2023 - 15:40
In the flat field      jeudi 29 septembre 2022 - 23:04
EyeLovya      mercredi 30 septembre 2020 - 17:40
Tacrolimus      vendredi 18 mars 2016 - 10:00
floserber      mardi 11 novembre 2014 - 07:35
SEN      dimanche 28 septembre 2014 - 07:36
Seijitsu      samedi 28 avril 2012 - 22:29
shinjuku thief      lundi 31 août 2009 - 21:29
Int      mercredi 18 janvier 2023 - 22:03
frankie      vendredi 18 novembre 2022 - 21:54
Klozer      mardi 1 décembre 2020 - 16:18
Aplecraf      jeudi 1 juin 2017 - 11:43
Dead26      mercredi 10 août 2016 - 23:33
Richard      samedi 20 juin 2015 - 17:56
tritium_v      lundi 9 février 2015 - 14:21
stankey      jeudi 15 novembre 2012 - 20:18
DEADSOULS      vendredi 12 novembre 2010 - 15:23
Gaylord      mercredi 4 juillet 2007 - 21:40
Warsaw      lundi 6 novembre 2006 - 18:28
Marti      mercredi 30 mars 2005 - 05:20
torquemada      mardi 29 mars 2005 - 18:28
Charisman      samedi 28 octobre 2006 - 19:18

cd • 10 titres

  • 1When mama was moth
  • 2Five ten fiftyfold
  • 3Sugar hiccup
  • 4In our angelhood
  • 5Glass candle grenades
  • 6In the cold dust rush
  • 7The tinderbox (of a heart)
  • 8Multifoiled
  • 9My love paramour
  • 10Musette and drums

informations

Produit par Cocteau Twins et John Fryer aux Palladium Studios, Edinburgh, Ecosse.

line up

Elizabeth Fraser (chant), Robin Guthrie (guitare, programmation), Ally (saxophone sur 'Five ten fiftyfold')

chronique

Dès 'Mama was moth', on sent que quelque chose a changé dans la démarche Cocteau Twins, le son de boîte à rythmes est moins sec, noyé qu'il est dans les échos, la voix est moins hantée, les guitares moins glauques. Les titres suivants le confirment, on est certes encore loin des atmosphères célèstes de 'Blue bell knoll' ou même de 'Treasure' pourtant ce 'Head over heel's' prend déjà des teintes plus hypnotiques et vaporeuses. Les spirales de guitare oscillent entre noisy pop et restes de cold wave, la basse se révèle un brin moins lourde, même si l'excellent 'In our angelhood' avec ses tempi rapides et ses guitares presque deathrock renoue avec des climats gothiques et que 'Glass candle grenades' s'inscrit dans une lignée très Siouxsie and the Banshees. Des morceaux comme 'Sugar hiccup' en revanche se révèlent typiques du son heavenly et moëlleux des Jumeaux Cocteau. on note également l'adjonction discrète d'instruments supplémentaires comme un saxo ('Five ten fiftyfold'), un piano jazzy ('Multifoiled' qui me fait penser à une version plus diluée, moins sèche de Kas Product). 'Head over heels' s'inscrit comme un bel album de transition dans lequel le trio explore encore quelques voies obscures tout en travaillant à s'abstraire du monde réel, vers des climats plus hypnotiques, brumeux...Très efficace dans ses mélodies, même si un tantinet hétéroclite au niveau des ambiances, 'Head over heels' se place pour moi dans le trio des meilleurs productions des Cocteau Twins.

note       Publiée le mardi 29 mars 2005

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Note moyenne        22 votes

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Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
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Je t’avoue, Bangster, que j’ai un peu tiqué sur “premier guitariste noise”. On a clairement pas la même définition. Mettre les effets à leur maximum, c’est pas une marque de fabrique spécifique au bruit. Ou alors on parle de harsh noise et on cause disto, pas chorus et compagnie. Et tant qu’à faire puisque on est dans l’étalage, la noise instrumentale que tu sembles vouloir évoquer, j’irai plus volontiers la chercher chez Arto Lindsay et sa bande de casse cou de l’impro.

À bon entendeur!

bangster Envoyez un message privé àbangster

Le syncrétisme, c'est exactement cela: créer une nouvelle identité sonore, ici en l'occurrence, à partir de plusieurs références différentes. Après, tous les noms cités ci-dessous restent minimes dans la marque sonore des deux 1ers albums de CT. Il avait juste été relevé que Guthrie n'avait pas été le premier guitariste noise à mettre tous les effets à leur maximum, et qu'avant son modèle Rowland S. Howard et encore avant celui-là Keith Levene, il y avait eu quelqu'un d'autre qui avait révolutionné la guitare.

Le 11 novembre arrivant bientôt, on ne saurait trop conseiller aux novices d'écouter le morceau Poppy Day (1979) des Banshees; vous verrez la conjugaison de la guitare atomisée en mille morceaux que l'on entend avec une ligne basse pré- "Ceremony" - iesque avec effet Chorus, devrait vous faire penser à d'autres choses enregistrées après.

Message édité le 06-11-2023 à 03:00 par bangster

Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

Ah mais l'intention est tout à fait louable. Juste on peut en parler sans qu'on ait l'impression que Robin Guthrie a insulté sa mère dans une interview du NME en 1982. Et si on veut jouer aux filiations, le garage et la surf music, Phil Spector, les Beatles période Rubber Soul, les premiers Pink Floyd... Et surtout, la musique d'un groupe ne se limite jamais uniquement à une addition d'influences entre elles, y a plein d'autres aspects qui entrent en jeu.

Richard Envoyez un message privé àRichard

Il n'y a jamais de hasard...Cale a coproduit en 1995 'The Rapture', le dernier album des Banshees...

Note donnée au disque :       
dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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Pour le coup je suis assez d'accord avec lui, ici et seulement ici. Si on lit bien le premier pavé on peut deviner que la "musique médiévale" de Treasure ne le laisse pas indifférent (et ça se comprend !)... Je pense que toutes les logorrhées possibles pour enfoncer le clou de la primauté des Banshee sont justifiées, ce groupe est sous-estimé à un niveau stratosphérique à mon avis, comme John Cale ou quelques autres. Rien que sur guts, où pourtant on a toujours tressé des lauriers à Siouxsie : y'a un tag "album précurseur" ici, et sur aucun Siouxsie. Pour le coup, bangster a vu juste. Après, y'a aucune hiérarchie à faire hein, là il s'agit de chronologie et pas de plagiat (d'ailleurs, à cette époque là on était encore très loin du recyclage de formule qui allait devenir très courant dans le goth et dans les musiques sombres en général , mais je ne veux pas lancer de débat, du tout.)