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Meredith Monk (b. 1942) › Volcano songs

  • 1997 • Ecm 1589 453 539-2 • 1 CD

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Progmonster      mardi 19 avril 2005 - 23:32
Tallis      samedi 16 avril 2005 - 17:35
Trimalcion      samedi 26 mars 2005 - 15:38

14 titres - 68:53 min

  • VOLCANO SONGS: DUETS (1993)
  • 1/ Walking Song (2:58)
  • 2/ Lost Wind (3:12)
  • 3/ Hips Dance (1:58)
  • 4/ Cry #1 (2:38)
  • 5/ NEW YORK REQUIEM (1993) (10:57)
  • VOLCANO SONGS: SOLOS (1994)
  • 6/ Offering (2:36)
  • 7/ Boat Man (2:11)
  • 8/ Skip Song (1:36)
  • 9/ Old Lava (2:42)
  • 10/ Cry #2 (2:41)
  • 11/ ST PETERSBURG WALTZ (1993) (7:50)
  • 12/ THREE HEAVENS AND HELLS (1992) (21:11)
  • from LIGHT SONGS (1988)
  • 13/ Click Song #1 (1:58)
  • 14/ Click Song #2 (3:44)

informations

Clinton Studios, New-York, Etats-Unis, juillet 1995

line up

Meredith Monk (voix), Katie Geissinger (voix sur "Volcano Songs: duets" et sur "Three Heavens and Hells"), Allison Easter, Dina Emerson (voix sur "Three Heavens and Hells"), Harry Huff (piano sur "New York Requiem"), Nurit Tilles (piano sur "St Petersburg Waltz")

chronique

D’où vient le chant de Meredith Monk ? Mystère… On peut le rapprocher des expérimentations de la musique contemporaine européenne, du jazz vocal de Bobby McFerrin, du chant traditionnel de certaines ethnies africaines, du courant minimaliste américain, que sais-je… Il n’appartient finalement qu’à elle : c’est une sorte de compendium de toutes les possibilités de la voix humaine, sous la forme de compostions rigoureuses, mais qui laissent souvent la place à l’improvisation. La plupart des morceaux sont chantés a capella, en solos, duos ou quatuors vocaux. Les duos qui ouvrent ce disque sont extraordinaires : chuchotis, cris, couinements, bruits laryngés… se mettent au service d’une rythmique hypnotisante (« Walking Song ») et très expressive. Les autres Volcano Songs et Light Songs en solo recèlent aussi de nombreuses trouvailles, peignant toujours un paysage sonore cohérent. Plus proche du jazz, le « New York Requiem », que l’Américaine chante seule accompagnée exceptionnellement par un pianiste, est une douce et émouvante complainte aux accents presque bluesy, traversée çà et là par des moments très douloureux. Mais le clou de ce disque est sans conteste la pièce à quatre voix « Three Heavens and Hells », plus de vingt minutes fascinantes sur un poème simplissime entre comptine d’enfant et mystique bouddhiste (« There are three heavens and hells / People heaven and hell / Animal heaven and hell / Things heaven and hell »). On découvre là une sorte de fresque musicale, où, après une introduction, les quatre chanteuses nous font rentrer successivement dans trois mondes sonores différents, faisant résonner des harmonies, des rythmes et des sons propres à chacun de ces mondes, tour à tour le bruissement et l'agitation d'une certaine effervescence urbaine, l'apaisement d'une forêt au crépuscule traversée des cris de mille créatures, et des crépitements divers articulés autour d'une rythmique répétitive ; enfin vient la conclusion : « What do the three heavens and hells look like ? » ; à vous de voir… Des pièces pour voix en tout cas à mille lieues de l'expérimentation de laboratoire ; mais un message vivant et vibrant, une musique sans âge.

note       Publiée le samedi 26 mars 2005

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    Tallis Envoyez un message privé àTallis
    Meredith Monk suit une démarche d'une pureté et d'une intégrité formidables: ce disque est une vraie merveille avec un "three heavens and hells" qui est le clou du disque
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