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Philip Glass (1937) › Piano music

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Membre Note Date
Richter      vendredi 17 septembre 2010 - 12:43
mroctobre      mardi 12 avril 2005 - 17:04
Alfred le Pingouin      dimanche 24 mai 2020 - 22:38
Trimalcion      mercredi 23 mars 2005 - 21:12

9 titres - 56:02 min

  • 1/ Opening (4:23)
  • 2/ The Olympian-Lighting of the Torch (3:13)
  • 3/ Metamorphosis One (5:37)
  • 4/ Metamorphosis Two (6:26)
  • 5/ Metamorphosis Three (5:00)
  • 6/ Metamorphosis Four (6:17)
  • 7/ Metamorphosis Five (4:51)
  • 8/ Mad Rush (12:48)
  • 9/ Wichita Vortex Sutra (7:08)

informations

Enregistré à l'IRCAM, Paris, France, en décembre 1998.

Jay Gottlieb est un pianiste américain spécialiste du répertoire contemporain. Son interprétation des oeuvres de Glass est bien supérieure à celle de... Glass lui-même !

line up

Jay Gottlieb (piano)

chronique

Philip Glass a écrit des oeuvres pour son petit ensemble avec orgues, instruments à vent et voix ; il a écrit des oeuvres symphoniques, concertantes, lyriques ; il a écrit pour instruments solistes : orgue et piano notamment. Pourtant, il n'adapte pas son écriture musicale au medium, il fait en sorte que ce soit le medium qui s'adapte à son écriture. C'est le cas dans ces pièces pour piano seul, composées entre 1982 et 1991 : on y retrouve ces cellules mélodiques qui se déploient en arpèges répétés, ces moteurs rythmiques en décalage, qui fondent la musique de l'Américain depuis 1966. On y entend les résonnances des "Knee" d'Einstein on the Beach ou du concerto pour violon. On n'est donc plus vraiment surpris, mais on est encore séduit... L'ouverture de ce disque nous donne l'impression d'une petite boite à musique, qu'on aurait sortie du grenier, et dont la mélodie nous replongerait immédiatement dans ce vert paradis des amours enfantines : un délicieux sentiment d'innocence retrouvée. De fait, la richesse des timbres du piano sert merveilleusement ces pièces. "Opening" est d'une beauté sereine et apaisante, tandis que "The Olympian-Lighting of the Torch" (écrite à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984) surprend par son caractère martial, contrastant fortement avec le reste. J'aime moins la série des "Metamorphosis", d'une couleur un peu plus terne et rythmiquement plus statique, qui rendrait par moments presque ennuyeux le caractère minimaliste de l'écriture. En revanche, "Mad Rush" et "Wichita Vortex Sutra", qui concluent cet enregistrement, sont suffisamment riches, contrastées et émouvantes pour nous faire atteindre ce fameux nirvana tant recherché, état de béatitude occasionné par l'effacement du moi...

note       Publiée le mercredi 23 mars 2005

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    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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    Ses reinterpretations par lui-même de «Solo Piano» pendant le confinement passent en boucle ici. Des moments que j’ai maintes fois répété en tête, apprises par cœur comme des boîtes à musique comme dit la chronique. Le genre de musique triste qui revient régulièrement pointer le bout du nez, générique de fin, transitions, attentes…

    Message édité le 21-01-2024 à 14:59 par Rastignac

    Richter Envoyez un message privé àRichter

    Il va falloir que je me procure ça vu que ces deux cds ne sont pas dégueulasses mais effectivement je n'ai pas grand chose pour comparer.

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    Trimalcion Envoyez un message privé àTrimalcion
    avatar

    Oui. Pour l'Opening, je ne suis plus sûr que ce soit celle de Glassworks. Mais ce CD est bien meilleur que les 2 que tu cites - interprétation oblige (JE TROUVE).

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    Richter Envoyez un message privé àRichter

    Ca correspond ni plus ni moins au solo piano de Philip Glass de chez Sony avec en plus un titre que je ne connais pas pour la cérémonie des jeux de Los Angeles et l'Opening de Glassworks ?

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