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Museo Rosenbach › Zarathustra

8 titres - 39:22 min

  • 1/ Zarathustra : a) l'ultimo uomo (3:57)
  • 2/ Zarathustra : b) il re di ieri (3:12)
  • 3/ Zarathustra : c) al di la del bene e del male (4:09)
  • 4/ Zarathustra : d) superuomo (1:22)
  • 5/ Zarathustra : e) il tempio delle clessidre (8:02)
  • 6/ Degli Uomini (4:01)
  • 7/ Della Natura (8:24)
  • 8/ Dell'Eterno Ritorno (6:15)

informations

Studio Dischi Ricordi, Milan, Italie, 1973

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Giancarlo Golzi (batterie, voix), Alberto Moreno (basse, piano), Enzo Merogno (guitare, voix), Pit Corradi (mellotron, orgue Hammond), Stefano Lupo Galifi (chant)

chronique

  • hard symphonique

Auteur d'un seul et unique album qui, eu égard à son titre, parle bien évidemment de la condition humaine, Museo Rosenbach rejoint la longue liste des groupes italiens du début des années soixante-dix à pratiquer une sorte de croisement entre hard et musique progressive. A l'instar des Balletto di Bronzo, ils n'hésitent donc pas à opter pour une dureté de ton, d'autant plus stigmatisée qu'elle est souvent utilisée comme valeur de contraste, et qui va de paire avec une imagerie relativement détestable (le portrait bien caché - mais bien présent - de Mussolini figurant sur le collage de la pochette, le tout concourant à donner au groupe une coloration politique plutôt tournée vers la droite, les isolant de fait du flot de gauchistes qui constituaient la majorité du mouvement). Musicalement, comme beaucoup de leurs compatriotes, la référence ultime demeure bien évidemment le King Crimson première époque. Mis à part la flûte, vous retrouverez ici tous les éléments qui continuent à faire de "In the Court of the Crimson King" un disque intemporel : une grosse louche de mellotron, des passages plus apaisés laissant sous entendre la venue d'une tempête prochaine faite de constructions alambiquées et torturées (l'air de rien, c'est bien tordu quand même), guitares proéminentes et orgues d'Église comme écrasées par la pression. Dominant l'horizon, la voix rocailleuse de Stefano Galifi sied à merveille à l'ensemble. Paru en 1973, il y a aussi plus d'un rapprochement à faire avec le père de toute l'école progressive italienne ; Banco del Mutuo Soccorso, dont il partage à peu de choses près la même approche (Califi l'évoque justement au travers de ses intonations). Pas aussi allumé que le seul album de Semiramis, "Zarathustra" est à mettre en bonne place entre les albums de Biglietto Per L'Inferno, Il Balletto du Bronzo et les trois premiers Banco. De quoi combler d'aise tous les amateurs des groupes précités.

Bon
      
Publiée le samedi 12 mars 2005

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    commentaires

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    Dun23 Envoyez un message privé àDun23
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    Écouté, comme ça, en passant sur toitube, et ma foi, je sens que je vais repasser par là!

    nohuman Envoyez un message privé ànohuman

    Puissant, complexe, mais facile d'accès. N'a rien à envier à Ys.

    Dommage en revange pour le découpage plutôt hasardeux de la piece titre.

    Note donnée au disque :       
    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    ah ouais, non mais, voilà quoi. cte pochette. (et dire que le tag progmoche n'y était pas...)

    Message édité le 27-06-2023 à 23:32 par dariev stands

    vincenzo Envoyez un message privé àvincenzo
    Je trouve qu'ils ont un côté très Van Der Graaf : des thèmes mélodiques bien puissants...
    Note donnée au disque :       
    fracture Envoyez un message privé àfracture
    LOL Coldstar! Ils étaient bien déjantés les Ritals à cette époque. Remarque, actuellement, les Transalpins faut aussi de l'excellent prog!